Err

1757 La gnomonique ou l’art de faire des cadrans Dominique-François Rivard

(Code: RIVARDGNOMONIQUE)
490,00 EUR
(-28,57%) 350,00 EUR
Ajouter au Panier
1757 La gnomonique ou l’art de faire des cadrans Dominique-François Rivard

TITRE : La gnomonique ou l’art de faire des cadrans

AUTEUR (S) : M. Dominique-François Rivard, professeur de philosophie en l’Université de Paris

ÉDITEUR : à Paris, chez Jean Desaint et Charles Saillant, libraires, rue Saint Jean-de-Beauvais, vis-à-vis le Collège. Se vend à Bordeaux, chez les Frères Labottière, imprimeurs-libraires, place du Palais

ANNÉE D’ÉDITION : 1757 ; 3ème édition revue par l’auteur. Sans doute une erreur d’impression sur la date car selon mes recherche la 3ème édition est de 1767.

FORMAT : 12,5 cm x 19,5 cm

NOMBRE DE TOMES : 1

NOMBRE DE PAGES : 16 + 16 + 324 + 53

ILLUSTRATIONS : oui, 12 planches dépliantes ; culs-de-lampe ; bandeaux

RELIURE : reliure d’époque, dos à 5 nerfs décoré avec 1 pièce de titre, pages de garde marbrées couleurs, tranchefile, tranches marbrées

JAQUETTE : non

RHODOÏD : non

SIGNET : non

ÉTAT : bon état, coiffes absentes, coins émoussés et frottements de reliure, mors supérieurs fendus sur 4 cm ne fragilisant en rien l’ouvrage, intérieur propre(quelques rousseurs). N’HÉSITEZ PAS À ME SOLLICITER POUR LA TRANSMISSION D’INFORMATIONS OU DE PHOTOGRAPHIES COMPLÉMENTAIRES

THÈMES : livre ancien, sciences et techniques, mathématiques, géométrie

PARTICULARITÉS : peu courant

 

SUR LE LIVRE

 

Dominique-François Rivard, né en 1697 à Neufchâteau et mort le 5 avril 1778 (le 8 avril 1778 selon Lalande) à Paris sur la paroisse de Saint-Louis en l’Île, est un mathématicien et philosophe lorrain, puis français après 1766.

 

Rivard fit ses études à Paris et y obtint une chaire de philosophie au collège de Beauvais qu’il quitta, en 1749, à la mort de Coffin, son principal.

 

Il est l’auteur de nombreux manuels pédagogiques en mathématiques et en langues anciennes, dont Institutiones philosophicæ, 1778, 4 volumes ; Éléments de mathématiques, Paris, 1740 ; Éléments de géométrie ; Traité de la sphère, 1757 ; La gnomonique ou l'art de faire des cadrans,1767 ; Tables des sinus, tangentes, sécantes, de leurs logarithmes, et de ceux des nombres naturels, avec la construction de ces tables, et les problèmes de la trigonométrie rectiligne et sphérique, 1743 ; Trigonométrie rectiligne ;Traité du calendrier, 1757 ; Abrégé de la sphère et du calendrier, à l'usage de ceux qui ne savent pas de géométrie, 1743.

 

Denis Diderot aurait contribué1 à l’ouvrage De l'éducation publique qui lui est attribué.

 

L’ouvrage est organisé en 4 grandes parties

 

1 – des cadrans horisontaux (orthographe originelle)

2 – des cadrans verticaux

3 – des cadrans inclinés

4 – des premières et dernières heures : de la manière de placer l’axe ; de la description de la méridienne soit du temps vrai, soit du temps moyen ; des arcs des signes et des arcs diurnes ; de l’anneau astronomique

La dernière partie de l’ouvrage est consacrée aux tables.

 

REPÈRES

 

La gnomonique  est l'art de construire, c'est-à-dire concevoir, calculer et tracer des cadrans solaires.

 

Un des précurseurs de la gnomonique ancienne est le Grec Anaximandre (-550) qui contribua de façon notable au développement de la «science des ombres » dite, pour certains, ramenée d’Egypte par Thalès.

La première énumération de cadrans solaires et une méthode pour construire toutes sortes d'horologia est le fait de Vitruve, célèbre architecte romain, dans les années -25

La gnomonique moderne, d'origine arabe, se développa petit à petit en Europe à partir du 15ème siècle. Les premiers ouvrages datent du début du 16ème siècle. Parmi les premiers auteurs qui ont publié sur le sujet à l'époque, on peut citer Sebastian Münster en 1531 et Oronce Fine en 1532.

C'est à partir du 17ème siècle que la gnomonique se développe notamment en s'appuyant sur la trigonométrie sphérique qui existait depuis l'Antiquité. De multiples méthodes, graphiques ou analytiques, exposées dans de multiples livres ont permis et permettent encore de réaliser avec plus ou moins de précision les cadrans solaires ornant les façades et les jardins.

Dans son Histoire de la Gnomonique ancienne et moderne Jean-Étienne Montucla résume la gnomonique en quelques mots:

« Qu’on ait douze plans se coupant tous à angles égaux dans une même ligne, et que ces plans, indéfiniment prolongés, en rencontrent un autre dans une situation quelconque, il s’agit de déterminer les lignes dans lesquelles ils le coupent».