TRAITÉ SUR LA NATURE ET SUR LA CULTURE DE LA VIGNE
SUR LE VIN, LA FAÇON DELA FAIRE,
ET LA MANIÈRE DE LE BIEN GOUVERNER
À l’usage des différents vignobles du Royaume de France
Seconde édition
Augmentée et corrigée, par M. Bidet, de l’Académie d’Agriculture de Florence en Toscane, et Officier de la Maison du Roi
Et revue, par M. du Hamel de Monceau, de l’Académie Royale des Sciences, de la Société Royale de Londres, des Académies de Palerme et de Besançon, Honoraire de la Société d’Édimbourg, et de l’Académie de Marine, Inspecteur général de la Marine
Avec figures
Année 1759 (MDCCLIX)
À Paris, chez Savoye
Reliure d’époque, pages de garde marbrées couleurs, format 9,5x16,5, XXIV + 534 pages suivies de 2 planches dépliantes en sus d’une planche dépliante ailleurs, tranches couleur
Thèmes : livres anciens, vigne, vin, arboriculture, viticulture, botanique, agronomie
État : correct, reliure en état d’usage mais solide, bien regarder les photographies. Photographies supplémentaires sur demande
Particularités : tome 1 seul
Le rendu de la couleur de la reliure est difficile
TRANSMISSION D’AUTRES PHOTOGRAPHIES SUR DEMANDE – N’HÉSITEZ PAS !!!
Nicolas Bidet, est né à Reims en août 1709 et est mort à Reims le 15 février 1782
Agronome français, il fut viticulteur et membre de l'Académie Impériale d'Agriculture de Florence en Toscane (Italie).
Il fut aussi officier de la Chambre et des Ecuries du Roy et sommelier de la reine Marie-Antoinette.
Il est l’auteur du « Traité sur la nature et sur la culture de la vigne : sur le vin, la façon de le faire et la manière de bien gouverner. À l'usage des différents vignobles du Royaume de France » revue par Duhamel du Monceau, 1752. 2ème édition très augmentée, Paris, Savoye, 1759. Il s'agit pour Gérard Oberlé d'un des ouvrages capitaux du 18ème siècle sur la viticulture
Henri Louis Duhamel du Monceau (baptisé à Paris le 20 juillet 1700 et mort à Paris le 22 août 1782), est un physicien1, botaniste et agronome français.
Membre depuis 1738 de l'Académie royale des sciences, dont il est élu trois fois Président, il laisse une œuvre importante comme écrivain scientifique dans des domaines aussi variés que la construction et le service des vaisseaux, la pêche, la culture et la conservation du froment, la gestion des forêts. Nommé inspecteur général de la marine en 1739, il crée en 1741 une école de marine, qui deviendra en 1765 l'École des ingénieurs-constructeurs, future ENSTA Paris. Poursuivant l'œuvre de Réaumur, il relance en 1757 la Description des Arts et Métiers et s'oppose aux Encyclopédistes.
Véritable ingénieur, son goût pour les problèmes concrets, l'expérimentation et la vulgarisation en font l'un des fondateurs de l'agronomie et de la sylviculture modernes.