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1878-79 Journal des Voyages et des aventures de mer et de terre explorations récits

(Code: 1878-79JOURNALDESVOYAGES)
55,00 EUR
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1878-79 Journal des Voyages et des aventures de mer et de terre explorations récits

JOURNAL DES VOYAGES

et des aventures de terreet de mer

 

Tome 3 (2nd semestre 1878) et tome 4 (1er semestre 1879)

Du 14 juillet 1878 au 6 juillet 1879

(du n° 53 au numéro 104)

 

À la Librairie illustrée, Paris.

Reliure percaline de couleur rouge – format 23x31,5 – 420 pages pour le 2nd semestre 1878 et 420 pages pour le 1er semestre 1879 – pages de garde de couleur bleue

Illustrations en noir in et hors-texte

Thèmes : anciennes revues ; voyages ; explorations ; récits

État : état correct, papier jauni d’origine, quelques rousseurs, coiffes assouplies, dos passé, petites taches sur plats, tranches poussiéreuses, un coin marqué, solide

Particularités : texte sur 3 colonnes

 

D’AUTRES ANNÉES DANS DES RELIURES DIFFÉRENTES SERONT PROGRESSIVEMENT MISES EN LIGNE

 

REPÈRES

 

Le Journal des voyages et des aventures de terre et de mer est un hebdomadaire français créé à Paris en juillet 1877 et disparu en 1949.

 

Il mêlait des récits réalistes de voyage et d'exploration à des fictions rocambolesques, le tout abondamment illustré, souvent de manière fantastique.

1ère série de 1877 à 1896

Le Journal des voyages a pour origine le périodique « Sur terre et sur mer ». Journal hebdomadaire de voyages et d'aventures, fondé par Charles-Lucien Huard le 1er juillet 1875 à Paris. Ce périodique est ensuite absorbé en juillet 1877par une nouvelle équipe dirigeante.

 

Au début de l'année 1877, Maurice Dreyfous (1843-1924) s'associe à Georges Decaux dans le but de lancer un hebdomadaire sur les voyages d'explorations et visant un public populaire. Le Journal des voyages et des aventures de terre et de mer bénéficie de l'expérience d'un éditeur comme Decaux qui avait repris le fonds de son ami et associé François Polo, créateur entre autres de L’Éclipse, un journal satirique illustré disparu un an plus tôt. Dreyfous et Decaux rachètent le titre d'Huard, lequel connaissait des difficultés.

 

De son côté, Dreyfous a publié de nombreux ouvrages de vulgarisation ; il est ami avec Émile Zola et Gustave Flaubert ; surtout, il possède des contacts à Londres et réussit, entre autres, à récupérer les carnets de voyage de l'explorateur Henry Morton Stanley qui venait de découvrir les sources du fleuve Congo qu'il édite dans une nouvelle collection, la « Bibliothèque d'aventures et de voyages », laquelle connaît un certain succès. Armand-Désiré Montgrédien est nommé gérant.

 

Livré le dimanche afin de cibler les familles, le périodique possède donc une direction bicéphale, le siège parisien étant situé à deux adresses : à la Librairie illustrée, 7 rue du Croissant, et à la Librairie M. Dreyfous, 13 Faubourg Montmartre. Il est vendu 15 centimes pour 16 pages au format in-folio en noir et blanc.

 

Cette première formule va durer vingt ans. Parmi les premiers collaborateurs, on note un certain Jules Gros, qui n'a pas son pareil pour transformer les notes brouillonnes de certains voyageurs en récits enlevés. Membre de la Société de géographie, il quitte un beau jour le journal, gagné par la fièvre de l'or, et s'en va fonder la République de Corani, un territoire situé au nord du Brésil, et s'y proclame bientôt président !

 

Le Journal des voyages trouve rapidement son public : son seul concurrent sérieux est « Le Tour du monde, journal des voyages et des voyageurs » édité par Hachette.

 

Si Decaux ramène au journal un certain nombre d'illustrateurs, Dreyfous réussit à convaincre de collaborer le dessinateur Albert Robida, dont il fut aussi le premier éditeur. Un romancier y est particulièrement remarqué par le public : Louis-Henri Boussenard.

 

La Librairie illustrée, qui déménage au 8 rue Saint-Joseph, élargit sensiblement son fonds ; Decaux et Montgrédien se lancent dans la publication d'autres périodiques comme« La Science illustrée » à partir de 1887 qui reprend certains des auteurs et illustrateurs du journal. Est confié à Robida la nouvelle série du « Monde comique », sorte de supplément illustré humoristique de 6 pages.