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1888 Statuts synodaux du Diocèse d’Orléans Monseigneur Pierre-Hector Coullié église administration ecclésiastique

(Code: STATUTSSYNODAUXDIOCESEORLEANS)
35,00 EUR
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1888 Statuts synodaux du Diocèse d’Orléans Monseigneur Pierre-Hector Coullié église administration ecclésiastique

STATUTS SYNODAUX DU DIOCÈSE D’ORLÉANS

 

Par sa grandeur Monseigneur Pierre-Hector Coullié, évêque d’Orléans

Année 1888 - À Orléans, Imprimerie Paul Girardot, vis-à-vis du Musée

Reliure cartonnée toilée écrue – dos lisse avec pièce de titre – format 16x23,5 – 246 pages – pages de garde marbrées couleurs – tranchefile – sans illustrations

 

Thèmes : religion, église, diocèse, administration ecclésiastique

État : bon état, petites taches sur la reliure, propre et solide

 

« On appelle […] statuts synodaux des documents publiés par un évêque lors de l’assemblée – ou synode – de son clergé diocésain ayant charge d’âmes, qui doit être réunie une ou deux fois par an. Ces textes ont pour but de faire connaître aux desservants des paroisses la teneur de la législation élaborée aux échelons supérieurs au diocèse (conciles provinciaux et généraux ; décrétales pontificales), de préciser sous une forme simple à l’intention de ces pasteurs certains points de doctrine, de liturgie, de discipline ecclésiastique et de droit, et de codifier certains usages propres à chaque diocèse. Ils ont ainsi une valeur législative et réglementaire dans le cadre diocésain, et comme tels sont un instrument d’administration et de contrôle pour l’évêque. La définition, donnée il y a plusieurs dizaines d’années déjà par G. Le Bras, rend bien compte du caractère composite de ces statuts, et garde ainsi toute son actualité : ‘Bréviaires juridiques, les statuts synodaux s’attachent à l’essentiel : vérités à croire, administration du culte et des sacrements, vie des clercs, testaments et sépulture, excommunication et interdit. Guides pratiques pour les pasteurs, véritable corpus du curé de campagne, ils portent témoignage du droit appliqué, des usages quotidiens, des mœurs’.

 

Source :provincedesienne

 

Au sommaire


● 1ère partie : Administration du Diocèse

Administration générale -Administrations temporelles des paroisses – Des oeuvres

 

● 2ème partie : Discipline ecclésiastique

Vie privée – Relations – Résidence – Études

 

● 3ème partie 

Administration spirituelle des Paroisses

Culte divin

Sacrements

 

● Appendice

 

Pierre-Hector Coullié, né à Paris le 14 mars 1829 et mort à Lyon le 11 septembre 1912, est un homme d'Église français, cardinal et archevêque de Lyon.

Né en 1829,Pierre-Hector Coullié devient l'élève de l'abbé Félix Dupanloup à Paris. Il est ordonné prêtre en 1854.

Vicaire général de Paris, il est nommé en 1867 chanoine honoraire du chapitre de Nancy par Joseph-Alfred Foulon. Le 23 août 1876, il devient coadjuteur de l'évêque d'Orléans avec droit de succession.

Chanoine d'honneur du chapitre de Nancy, le 11 octobre 1878, à la mort de Félix Dupanloup, il prend immédiatement comme titulaire l'administration du diocèse d'Orléans. L'une de ses premières préoccupations est de continuer les tentatives de son prédécesseur en faveur de la canonisation de Jeanne d'Arc.

En juin1893, il est nommé archevêque de Lyon. En 1894, il proteste contre la loi sur la comptabilité des fabriques et est déféré pour abus devant le Conseil d'État. Le 16 juin 1896, il consacre la basilique de Fourvière.

En raison de l'antisémitisme du Congrès de la Démocratie chrétienne tenu à Lyon en 1896, il proteste et met en garde son clergé contre ces activités. L'an suivant, le Congrès ne présente aucune trace d'antisémitisme et reçoit le soutien du clergé. Face aux réactions à son encontre sur le rôle de la politique et l'autorité de l'épiscopat, il déclare dans Le Nouvelliste que chaque journal est libre de répondre aux questions politiques.

Nommé cardinal en 1897 par le pape Léon XIII, en janvier 1904, il signe la Lettre des cardinaux au Président de la République sur la loi des associations.

En 1906, il réussit à faire nommer Louis Déchelette comme évêque auxiliaire, qui était son vicaire général. Malgré son âge avancé, il continue d'écrire de nombreuses lettres sur des sujets sociétaux. Il obtient du pape Pie X que la communion se fasse dès l'âge de raison au lieu de douze ans. Il privilégie la discussion et la conciliation, mais condamne les pensées antisémites. Il meurt à Lyon en 1912.