DE LA MILICE AU MAQUIS
Récit vécu d’une page d’histoire nationale consécutive au débarquement du 6 juin 1944
Bernard Delalande
Avec une préface du Général de Jussieu, Chef de l’A.S (Armée secrète), rescapé de Buchenwald
Année 1945 (censure Paris n°3554)
Demi-reliure moderne à coins (plats cartonnés, dos et coins toilés, pièce de titre couleur), format 11,5x18), 249 pages – ouvrage illustré (16 hors-texte en noir) – pages de garde marbrées couleurs
Thèmes : WWII ; seconde guerre mondiale ; récits ; militaria ; département du Cher ; Berry ; Résistance ; histoire locale ; Libération ; Milice
État : bon état, pièce de titre usée, papier jauni d’époque, petite décoloration sur la partie supérieure du 2nd plat, propre et solide
Les petites taches noires sur les photographies sont dues à un défaut sur l’objectif de l’appareil photographique
Particularités : peu courant
On trouvera en fin d’ouvrage la liste des otages emmenés à Vichy et des internés dans l’immeuble des P.T.T. délivrés à la suite du retour de Mme Bout de l’An
Au sommaire
• Premier élan d’indépendance
• Les représailles
• À la recherche d’otages
• Sur la bonne piste
• Premier contact avec le Maquis
• Première tentative de négociations
• Prise de contact avec M. Bout de l’An
• Retour au Maquis
• Le Rateau : P.C. de Maquis Branle-bas de combat
• Rencontre avec le Chef des Maquis de la Creuse
• Négociations à reprendre
• Seconde visite de M. Bout de l’An
• Rupture des engagements pris par la Milice
• Intervention de M. Van Gaver
• Résultat final
Repères
Sans doute employé à la sous-préfecture de Saint-Amand-Montrond (Cher), Bernard Delalande témoigne, en honnête fonctionnaire républicain, du mois de juin 1944. Il précise ainsi qu'il a été "contraint de réfléchir longuement à cette aventure pour la reconstituer aussi exactement que possible dans les faits et dans les dates" (12). À l'annonce du débarquement en Normandie le 6 juin 1944, Saint-Amand-Montrond, sous-préfecture du Cher (Zone sud), proclame sa libération. Les résistants s'arment, prennent l'hôtel particulier qu'occupe la Milice et font de nombreux prisonniers dont l'épouse de Francis Bout de l'An, cadre dirigeant de la Milice française. Deux jours plus tard, les troupes allemandes se lancent à l'attaque de la ville avec des miliciens. S'ensuivent de nombreuses exécutions sommaires, incendies et arrestations d'habitants et de résistants. Des négociations commencent alors, dans lesquelles l'auteur est partie prenante, visant à faire libérer les otages de chaque côté. Aux termes de discussions laborieuses, l'ensemble des otages, dont madame Bout de l'An, sont libérés le 25 juin 1944.
Source :ego.1939-1945