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Abbé Picardat L’église abbatiale de Preuilly-sur-Claise Indre-et-Loire Touraine archéologie architecture religion histoire locale

(Code: EGLISEABBATIALEPREUILLYSURCLAISE1895)
40,00 EUR
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Abbé Picardat L’église abbatiale de Preuilly-sur-Claise Indre-et-Loire Touraine archéologie architecture religion histoire locale

L’ÉGLISE ABBATIALE DE PREUILLY-sur-CLAISE

Un joyau d’architecture chrétienne et française en 1009

 

Par l’Abbé G. Picardat (curé-doyen de Preuilly, membre de la Société Archéologique de Touraine)

 

Année 1895

En vente chez l’auteur pour l’achèvement de la restauration

Preuilly (Indre-et-Loire)

 

Broché – format 16,5x25,5 – 416 pages – illustrations en noir (photographies ; dessins ; reproductions de documents anciens)

 

Thèmes : histoire locale ; archéologie ; Indre-et-Loire ; Touraine ; religion ; architecture

État : bon état, petites marques sur la couverture, rousseurs en début et fin d’ouvrage, propre et solide. Les taches noires sur les photographies sont dues à un défaut sur l’objectif de l’appareil photographique.

 

Repères

 

Preuilly-sur-Claise est une commune française du département d'Indre-et-Loire, en région Centre-Val de Loire.

Preuilly dispose d'un seul lieu de culte (culte catholique) : l'abbatiale Saint-Pierre. Elle fait partie de la paroisse du Pays de Preuilly qui relève du doyenné de Loches et du diocèse de Tours.

 

Sur l’abbatiale

 

Effroy, seigneur de Preuilly et de La Roche-Posay fonde cette abbaye de bénédictins en 1001. Sa construction fut approuvée par le roi Robert II Le pieux en 1012. Elle fut alors consacrée par Archambaud de Sully, archevêque de Tours et mise sous invocation de saint Pierre.

 

Les reliques de saint Melaine furent placées dans une chapelle latérale qui lui était dédiée, et son corps mis dans une châsse d'argent. Par la suite, les reliques furent partagées avec plusieurs églises de l'Ouest de la France ; la châsse fut prise à la Révolution et les restes, dont le crâne, conservés. L'effondrement du clocher de l'abbatiale anéantit la chapelle Saint-Melaine.

 

L'édifice a ensuite été considérablement restauré et remanié au 19ème siècle, notamment quand le clocher s'effondra en 1867. Il fut reconstruit en 1873, avec l'adjonction d'une haute flèche, comportant une couverture de tuiles vernissées, dans un goût proche des toitures des hospices de Beaune, ce qui ne laisse pas d'être surprenant et insolite pour la région. Les vitraux datent des 19ème et 20ème siècles.

 

C'est un édifice majeur de l'art roman, à la fois par l'originalité du développement de son architecture et par la qualité et la richesse de sa sculpture (notamment celle de chapiteaux historiés). En 1846, il fut remarqué par Charles Audigé et Constant Moisand, dans leur ouvrage intitulé Histoire de la ville et du canton de Preuilly, et à travers la notice archéologique de l'abbé Bourassé. Charles Huysmans, suivant d'autres auteurs, a fait remarquer les particularités de son plan, où l'axe de la nef ne correspond pas à celui du chœur, l'absidiole centrale imitant selon lui la tête penchée du Christ sur la croix.

 

L'église abbatiale faisait partie à l'origine d'un monastère bénédictin et présente à cet égard de fortes ressemblances avec l'abbaye Notre-Dame de Fontgombault. Les bâtiments, situés sur le terrain au sud de l'abbatiale, ont été vendus à des particuliers à la Révolution et sont en partie encore visibles : logis de l'abbé (face à la Claise), vestiges du cloître (presbytère, dans le prolongement du transept sud), moulin de l'abbaye (près du vieux-pont). Aujourd'hui église paroissiale, l'imposant édifice religieux est incontournable au centre de la bourgade. L'éclairage de l'église Saint-Pierre a été réalisée par l'agence de conception lumière Neo Light.

 

L'abbatiale fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques par arrêté de 1840.