TITRE : André Beaudin
AUTEUR(S) : Textes de Patrick-Gilles Persin, Pierre Descargues, Quentin Laurens
ÉDITEUR : Éditions Louise Leiris
ANNÉE : 2007
FORMAT : 25 cm x 29 cm
NOMBRE DE TOMES : 1
NOMBRE DE PAGES : 285
ILLUSTRATIONS : oui, abondante et riche iconographie très majoritairement couleurs
RELIURE : cartonnée illustrée couleurs, tranchefile
JAQUETTE : oui, illustrée à l’identique de la couverture
SIGNET : non
RHODOÏD : non
ÉTAT : neuf sous cellophane
PARTICULARITÉS : épuisé chez l’éditeur ; bilingue (français – anglais)
THÈMES : monographie, art contemporain, peinture, sculpture
SUR LE LIVRE
Publié à l' occasion de l’exposition au Musée d'art et d'histoire, Belfort.
André Beaudin, peintre et sculpteur (1895-1979) s'est, tout au long de sa vie, affranchi des courants et des modes, développant son propre style alliant simplicité, fluidité et pureté.
Des segments de droite et des diagonales aigües s'approprient la toile où éclate la couleur. Les formes se géométrisent et s'épurent, mettant en avant le dessin, composante essentielle de son oeuvre.
Les thèmes sont ceux de la nature : arbres, fleurs, oiseaux, mais aussi quelques portraits.
André Beaudin aura très tôt la reconnaissance de ses pairs et contemporains (Juan Gris, Max Jacob, André Masson, Paul Eluard, Jean Bazaine, Maurice Estève, Francis Ponge, etc.) et se liera d'amitié avec le grand marchand d'art Daniel-Henry Kanhweiler.
Cette monographie très complète rend enfin justice à cet artiste dont Picasso dira : «La méconnaissance de l'oeuvre de Beaudin constitue une des plus grandes injustices de notre époque !» et Fernand Mourlot : « De son côté, Marc Chagall se faisait volontiers l’écho de cette déclaration ».
DÉTAILS BIOGRAPHIQUES
André Beaudin, (né le 3 février 1895 à Mennecy et mort le 6 juin 1979), est un peintre et sculpteur français appartenant à l'École de Paris, dont l'œuvre s'inscrit dans la suite du cubisme à la limite de la non figuration.
Né à Mennecy (Seine-et-Oise) le 3 février 1895, André Beaudin fréquente de 1911 à 1915 l'École des Arts décoratifs. Ensuite mobilisé, il a pour camarade de front le peintre Jean Chapin. En 1919 il se marie avec le peintre Suzanne Roger(1898-1986) et rencontre Juan Gris en 1922.
Beaudin réalise à Paris sa première exposition particulière en 1923 à la galerie Percier, préfacée par Max Jacob puis, sa peinture défendue par Daniel-Henry Kahnweiler, expose régulièrement en France et à l'étranger, participant aux principales expositions collectives des peintres de l'École de Paris d'après-guerre.
Beaudin reçoit en novembre 1962 le Prix national des arts. Sur la demande de l'architecte Édouard Albert, il réalise quelques années plus tard une mosaïque pour la faculté des Sciences de Jussieu dans le 5ème arrondissement de Paris. Entre 1964 et 1966, il crée plusieurs sculptures et décors originaux en collaboration avec la Manufacture de Sèvres.
« Sa couleur possède une sorte de qualité transparente qui est celle de la réflexion : elle n'est pas timide, mais retenue. La forme est dite avec la couleur mais n'est jamais 'coloration' agressive, pour la gloire et l'illustration de celle-ci. Elle semble habitée de l'intérieur et vivant les moments d'une naissance, les pigments suspendus dans une matière légère. Il n'empâte pas - bien au contraire-; la couleur s'échafaude autour du grain, de la blancheur de la toile, du support (...). Ce sont des couleurs plutôt murmurantes comme une source sort de la terre. Elles ne sont, naturellement aussi, dans chaque œuvre que peu nombreuses. ». Reynold Arnould, préface d'André Beaudin, œuvres 1921-1970,Grand Palais, Centre national d'art contemporain, Paris, 1970 (p. 17-18).