LA NOUVELLE MÉTHODE RAISONNÉE DU BLASON
pour l’apprendre d’une manière aisée ; réduite en leçons, par demandes & par réponses
Par le Père Claude-François Menestrier, de
la Compagnie de Jésus
Enrichie de figures en taille-douce
Nouvelle édition, revue, corrigée et augmentée
Année 1750 (MDCCL) avec privilège du Roi
À Lyon chez les Frères Bruyset, rue Mercière, au Soleil & à
la Croix d’or
Réalisé par Vernoy pour Arnaud de Vesgre. Comporte la reproduction fidèle et intégrale du texte et des illustrations de l’édition de 1750. Tiré sur papier vergé de
160 grammes et relié en cuir véritable moucheté à la main comme autrefois. Le plat et le dos ont été frappés au balancier d’or fin 22 carats
Éditions Idégraf à Genève (Suisse)
Année 1979 – format 13x21 – 298 pages + tabler des matières – tranche supérieure dorée – tranchefile – signet – nombreuses planches en noir hors-texte
Thèmes : blasons, héraldisme, noblesse, monographie, héraldique, armoiries, chevalerie
État : bon état, dos insolé, propre et solide
Les petites taches noires sur les photographies sont dues à un défaut sur l’objectif de l’appareil photographique
Claude-François Ménestrier, né le 9 mars 1631 à Lyon et mort le 21 janvier 1705 à Paris, est un prêtre jésuite français, héraldiste, chorégraphe, historien de la musique, théoricien de la musique et de la danse.
Repères
L'héraldique est l'étude des armoiries (ou « armes »). Le terme vient du nom masculin « héraut », c'est-à-dire celui qui annonçait et décrivait les chevaliers entrant en lice (tournoi), qui annonçait les événements et qui portait les déclarations de guerre en tant qu'officier public au Moyen Âge. En plus d'être un adjectif, «héraldique » est un nom, un substantif féminin singulier désignant la science du blason. C'est aussi un champ d'expression artistique et un élément du droit médiéval et du droit d'Ancien Régime.
Elle constitue une science auxiliaire de l'histoire au même titre que la sigillographie, la vexillologie, la phaléristique et la diplomatique.
L'héraldique s'est développée au Moyen Âge dans toute l'Europe comme un système cohérent d'identification non seulement des personnes, mais aussi en partie des lignées (les armoiries pouvant être transmises par héritage en traduisant le degré de parenté) et des collectivités humaines (corporations, villes, associations), ce qui en fait un système emblématique unique en un temps où la reconnaissance et l'identification passaient rarement par l'écrit.
Apparue au 12ème siècle au sein de la chevalerie, elle s'est rapidement diffusée dans l'ensemble de la société occidentale : clercs, nobles, bourgeois, paysans, communautés, etc. Ensuite, elle a également servi à représenter des corporations de métiers, des villes et plus rarement des régions, des pays.