COUSIN DE LAVARÈDE !
Par Paul d’Ivoi
Dans la collection « les voyages excentriques » - À Paris, Librairie Furne, Jouvet & Cie éditeurs
Ouvrage illustré de 132 gravures dans le texte ; de 8 grandes compositions hors-texte gravées sur bois ; de 12 aquarelles tirées en chromotypographie d’après les dessins de Lucien Métivet et accompagné d’une carte
Sans date
Demi-reliure, plats cartonnés percaline de couleur rouge, dos à 5 nerfs décoré, pages de garde marbrées couleurs, 3 tranches dorées,t ranchefile, signet, frontispice couleurs protégé par serpente
Thèmes : littérature jeunesse, collection littéraire, romans, aventure, enfantina
État : bon état, frottements de reliure au niveau du dos, taches blanches sur plats, papier légèrement jauni d’époque, intérieur propre, solide
Les petites taches noires sur les photographies sont dues à un défaut sur l’objectif de l’appareil photographique.
Repères
► Paul d'Ivoi, nom de plume de Paul Charles Philippe Éric Deleutre, est un romancier français né le en 1856 à Paris et mort en 1915 à Paris. Entre 1894 et 1916, il publie les 21 volumes de la série des Voyages excentriques qui exploitent le filon des Voyages extraordinaires de Jules Verne. En 1894, le premier volume de la série, Les Cinq Sous de Lavarède, écrit en collaboration avec Henri Chabrillat, lui vaut la célébrité. Ses romans s'engageront de plus en plus, jusqu'aux Dompteurs de l'or, dans une veine scientifique colorée de fantaisie qui plaisait beaucoup aux jeunes publics.
► Robert Lavarède, tranquille employé et cousin d'Armand (que vous connaissez si vous avez lu Les Cinq sous de Lavarède), et son ami astronome Ulysse Astéras, sont enlevés à Paris par de mystérieux individus. Ils se retrouvent prisonniers dans un bateau en route pour l'Égypte. Arrivés dans l'île de Philæ, Robert est considéré comme un roi, dernier descendant des pharaons, censé se mettre à la tête de la révoltenationale contre l'occupant anglais...
► Lucien Métivet, né le 19 janvier 1863 à Paris et mort le 16 juillet 1932 à Versailles est un peintre, affichiste, illustrateur et homme de lettres français.
Fils d'un conducteur de travaux et d'une artiste peintre, professeur de dessin dans les écoles municipales de la Ville de Paris, Lucien Métivet après des études au lycée Charlemagne et des cours à l'Académie Julian, entre en 1882 à l'École des beaux-arts de Paris où il devient l'élève de Fernand Cormon. Il y croise Henri de Toulouse-Lautrec et Louis Anquetin. L'année suivante, il accomplit un service militaire d'une durée d'un an à Rouen au 39ème régiment d'infanterie.
Métivet effectue ses premiers envois au Salon de la Société des artistes français dès 1889, puis au Salon de la Société nationale des beaux-arts. Il a été vice-président du Salon des humoristes.
Il a travaillé pour divers journaux dont Le Rire, Le Monde moderne, L'Assiette au beurre, Le Monde illustré, Excelsior ou le Journal amusant.
En 1900, il représente la section humoristique durant l'Exposition universelle à Paris, puis est exposé dans la section française durant l'Exposition universelle de Turin de 1911.
Longtemps domicilié à Paris au 6, boulevard de Clichy, il s'était retiré au milieu des années 1920 à Versailles au 16, rue de Béthune.
Mort à Versailles le 16 juillet 1932, Lucien Métivet était marié depuis octobre 1923 avec Camille Naulleau, veuve du photographe René Le Bègue (1857-1914). Il était veuf depuis septembre 1922 de Marie Gibert, fille du dessinateur et graveur Henri-Émile Gibert (1818-1882) élève d'Augustin François Lemaître et de Léon Gaucherel.
Après des obsèques organisées quatre jours après sa mort à l'église Sainte-Jeanne-d'Arc de Versailles, Lucien Métivet est inhumé à Paris au cimetière du Montparnasse.