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Études augustiniennes La règle de saint Augustin religion théologie catholicisme spiritualité ordre monastique

(Code: LAREGLEDESAINTAUGUSTIN2TOMES)
80,00 EUR
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Études augustiniennes La règle de saint Augustin religion théologie catholicisme spiritualité ordre monastique

LA RÈGLE DE SAINT AUGUSTIN

 

► Tome 1 : tradition manuscrite

► Tome 2 : recherches historiques


Par Luc Verheijen

Éditions des études augustiniennes à Paris

Ouvrage publié avec le concours du Centre National de la Recherche Scientifique (C.N.R.S.)

Année 1967 – 2 tomes

Broché couverture souple –format 16,5x25 – 477 et 259 pages – sans illustrations

 

Thèmes : religion, théologie, catholicisme, spiritualité, ordre monastique, Antiquité, Empire romain d’Afrique

État : bon état, propres et solides

Les petites taches noires sur les photographies sont dues à un défaut sur l’objectif de l’appareil photographique

Particularités : exemplaires non coupés




Repères

 

 

Augustin d'Hippone ou saint Augustin, dont le nom latin est Aurelius Augustinus, né le 13 novembre 354 à Thagaste et mort le 28 août 430 à Hippone, est un philosophe et théologien chrétien romain originaire d'Afrique romaine qui, après une carrière de rhéteur, occupe la fonction d'évêque à Hippone. Canonisé en 1298, il est avec Ambroise de Milan, Jérôme de Stridon et Grégoire le Grand, l'un des quatre premiers Pères de l'Église latine à se voir conférer le titre honorifique de docteur de l'Église.

 

La règle de saint Augustin dérive de plusieurs écrits dont une lettre authentique d'Augustin d'Hippone. Elle est destinée à régler la vie d'une communauté d'hommes à l'identification discutée, mais qui n'a rien à voir avec les amis groupés autour de lui dont il parle dans Les Confessions. Mis en doute par Érasme, au XVIe siècle, l'auteur de la règle serait bien Augustin lui-même selon l'argumentaire dans l'étude historique de Luc Verheijen en 1967. Augustin l'aurait écrite à son départ du monastère des laïcs d'Hippone, lorsqu'il devint évêque titulaire du lieu à la mort de son prédécesseur Valérius.

 

Augustin n'a jamais eu l'intention de fonder un ordre monastique ou religieux au sens institutionnel du terme, mais d'organiser la vie religieuse d'un groupe d'hommes pieux qui lui en avaient fait la demande et auxquels il s'adressa sous la forme d'une lettre développée.

 

Ce texte a parfois été attribué à tort à Césaire d'Arles, archevêque d'Arles de 502 à 542, à l'intention d'une communauté religieuse en difficulté après la mort de son abbé. L'attribution de cette règle à Césaire, qui remonte à Érasme et que l'on trouve par exemple chez Gustave Bardy, a été remise en cause depuis.

 

Au cours du Moyen Âge, et surtout à partir du XIe siècle, l'autorité ecclésiastique entreprit de discipliner la vie des clercs et de les organiser en communautés de chanoines soumises à la règle de saint Augustin comme les prémontrés fondés par Norbert de Xanten. Par la suite, la règle a été adoptée par d'autres communautés régulières et notamment par l'ordre des Dominicains et celui des Ermites de saint Augustin.