FERMES ET LOGIS DU BOCAGE DE L’OUEST
► Anjou
► Maine
► Vendée
Par André Sarazin, archiviste de la ville d’Angers
Publication Jacques Fréal
Éditions Serg
Année 1975
Couverture cartonnée couleur sous jaquette illustrée – format 23,5x28 – 135 pages –tranchefile – illustrations en noir
Thèmes : ruralité, architecture, patrimoine, inventaire
État : bon état, petites marques et usures sur la jaquette, propre et solide
Au sommaire
→ Le pays de bocage : anciennes maisons nobles et fermes isolées au bout d’un chemin creux …
→ Les coutumes rituelles : du fond des âges semblent s’être maintenues d’inconscientes fidélités à des cultes perdus…
→ Les puits : l’homme des champs a, fort naturellement, le culte de cette eau nourricière, facteur de vie…
→ La maison paysanne : adossée au « vent de galerne », elle s’ouvre au soleil levant…
→ L’agencement intérieur de la maison paysanne : une haute cheminée où bée la gueule du four, lits à quenouilles ou à rouleaux, armoires sculptées au couteau, c’était avant l’achat de poste de télévision et la dépersonnalisation de la vie.
→ Les borderies : un troupeau de quelques chèvres formait toute la richesse du bordier.
→ La maison des bourgs : la bourgade d’autrefois formait une entité vivant dans une économie presque fermée, bien moins dépendante que de nos jours de la ville voisine.
→ Les logis seigneuriaux : le plus grand nombre des gentilshommes de l’ouest était pauvre et vivait presqu’aussi modestement que les paysans ses voisins.
→ L’agencement intérieur des logis seigneuriaux : avec « autant d’enfants que Dieu voulait en donner » ces familles d’autrefois se partageaient les quatre pièces principales d’un manoir seigneurial.
→ Les défenses extérieures : « chevaliers en ce monde cy ne peuvent vivre sans soucis ils doivent le peuple défendre et le sang pour la foy épandre ».
→ Les chapelles : processions « bannières en tête », récitation du chapelet, conduisaient à la chapelle seigneuriale toute la communauté villageoise.
→ Les fuies : les malheureux pigeons faisaient les frais de l’extrême passion qu’eurent nos ancêtres pour la fauconnerie.
→ La maison de maîtres : le bourgeois des villes plaçait en achat de terres, les bénéfices de son activité, mais sa demeure n’a point droit aux marques distinctives des maisons nobles.
→ Les moulins à vent : les belles meunières portaient des bijoux qui excitaient l’envie.
→ Le Val de Loire : « je ne m’accoutume pas à la beauté de ces paysages », Marquise de Sévigné, mai 1688
→ Le Saumurois : tuffeau blond et ardoise font de la maison saumuroise la plus élégante des pays de l’ouest.
→ Le Baugeois : pays de calcaire et pays de forêt, le Baugeois emprunte du Saumurois et du haut-Maine.
→ La Vallée : aux maisons à colombage, couvertes de genêt se substituèrent peu à peu les constructions faisant appel au tuffeau saumurois et à l’ardoise d’Angers.
→ La basse-vallée de la Loire du bassin d’Angers au Pays Nantais : murs de schiste et encadrements de tuffeau…maisons des zones inondables juchées sur quelque tertre artificiel au péril de la Loire.
→ Le haut-Maine : toitures de tuiles plates, grès de roussard et colombages, essentages et bardeaux…
→ Le Segréen et la bas-Maine : pays de Chouans, de chemins creux et de haies épaisses où se sent déjà la proximité de la Bretagne.
→ Au nord de l’Aquitaine antique ; Vendée Mauges et Pays de Retz : l’ancien domaine des rois wisigoths est resté fidèle à la tuile romaine ; le granit du sol à marqué l’âme du pays tout entier.
→ « t’avais eune âme, bonhoume pésant » (Marc Leclerc)