GEORGES BRAQUE
1882-1963
Catalogue de l’exposition qui s’est tenue à Paris Grand Palais Galeries Nationales du 16septembre 2013 au 6 janvier 2014 et à Houston The Museum of Fione Arts du 16février au 11 mai 2014
Collectif d’auteurs
Éditions de la Réunion des musées nationaux – Grand Palais
Année 2013 – reliure cartonnée avec une illustration couleurs au centre du 1er plat – format 25x29 – 343 pages – tranchefile – riche et abondante iconographie majoritairement couleurs, in et hors-texte
Thèmes : catalogue ; exposition ; arts ; peinture ; monographie ; cubisme ; gravures ; sculpture ; collages
État : bon état, dos et 1er plat insolés, propre et solide
Les petites taches noires sur les photographies sont dues à un défaut sur l’objectif de l’appareil photographique
On retrouvera au sommaire
● Introduction : Georges Braque, la bataille à pleins poumons
● Essais
→ Braque fauve
→ Georges Braque ou la victoire du cubisme
→ Braque, Apollinaire, Reverdy, Étienne-Alain Hubert
→ L’anticlassique dans le « classique » : les peintures de figures de Braque des années 1920
→ Georges Braque, années 1920
→ Georges Braque et la scène
→ Les Braque : entre stabilité classique et mythe romantique
→ L’enfermement
→ Carambole
→ « Quelque chose d’épais, de puissant, de vaste » : Braque vu par Paulhan
→ Entre ciel et terre, les dernières peintures de Braque
→ Braque en Amérique
● Anthologie
● Chronique illustrée
● Annexes : notes ; plan de l’exposition ; liste des œuvres exposées ; bibliographie ; index
Repères
Georges Braque, né le 13 mai 1882 à Argenteuil (Seine-et-Oise, actuellement Val-d'Oise) et mort le 31 août 1963 à Paris, est un peintre, sculpteur et graveur français.
D'abord engagé dans le sillage des fauves, influencé par Henri Matisse, André Derain et Othon Friesz, il aboutit, à l'été 1907 aux paysages de l'Estaque avec des maisons en forme de cubes que Matisse qualifie de « cubistes », particulièrement typées dans le tableau Maisons à l'Estaque.
C'est en étudiant méthodiquement, dès 1906, les lignes de contour de Paul Cézanne, que Braque a abouti progressivement à des compositions qui utilisent de légères interruptions dans les lignes, comme dans Nature morte aux pichets. Puis avec une série de nus comme le Nu debout, et Le Grand Nu, il s'oriente, après 1908, vers une rupture avec la vision classique, l'éclatement des volumes, une période communément appelée cubiste, qui dure de 1911 jusqu'en 1914. Il utilise alors des formes géométriques principalement pour des natures mortes, introduit les lettres au pochoir dans ses tableaux, invente des papiers collés. En véritable « penseur » du cubisme, il élabore des lois de la perspective et de la couleur. Il invente aussi les sculptures en papier en 1912, toutes disparues, dont il ne subsiste qu'une photographie d'un contre-relief.
Mobilisé pour la Grande Guerre où il est grièvement blessé, le peintre abandonne les formes géométriques pour des natures mortes où les objets sont dans des plans recomposés. Pendant la période suivante qui va jusqu'aux années 1930, il produit des paysages, des figures humaines et, malgré la diversité des sujets, son œuvre est « d'une remarquable cohérence. Braque à la fois précurseur et dépositaire de la tradition classique est le peintre français par excellence ». Le Cahier de Georges Braque, 1917-1947, publié en 1948, résume sa position.
La Seconde Guerre mondiale lui a inspiré ses œuvres les plus graves : Le Chaudron et La Table de cuisine. La paix revenue et la fin de sa maladie lui ont inspiré les œuvres plus approfondies, tels les Ateliers, qu'il élabore souvent pendant plusieurs années, poursuivant six ébauches à la fois ainsi qu'en témoigne Jean Paulhan. Ses tableaux les plus connus sont aussi les plus poétiques : la série des Oiseaux, dont deux exemplaires ornent le plafond de la salle Henri-II du musée du Louvre, depuis 1953. Il a aussi créé des sculptures, des vitraux, des dessins de bijoux, mais à partir de 1959, atteint d'un cancer, il ralentit son rythme de travail. Son dernier grand tableau est La Sarcleuse.
Deux ans avant sa mort, en 1961, une rétrospective de ses œuvres intitulée L'Atelier de Braque a lieu au musée du Louvre, Braque devient ainsi le premier peintre à être exposé dans ce lieu de son vivant.
Homme discret, peu porté sur les relations publiques, Braque était un intellectuel féru de musique et de poésie, ami notamment d'Erik Satie, de René Char, d'Alberto Giacometti. Il s'est éteint le 31 août 1963 à Paris. Des obsèques nationales ont été organisées en son honneur, au cours desquelles André Malraux a prononcé un discours.