TITRE : Henry de Triqueti 1803-1874 Le sculpteur des princes
AUTEUR (S) : collectif d’auteurs, avant-propos de Son Altesse royal le prince de Galles
ÉDITEUR : Hazan ; Musée des Beaux-Arts d’Orléans ; Musée Girodet Montargis
ANNÉE D’ÉDITION : 2007
FORMAT : 24 cm x 28 cm
NOMBRE DE TOMES : 1
NOMBRE DE PAGES : 191
ILLUSTRATIONS : riche et abondante iconographie très majoritairement couleurs et in-texte
RELIURE : cartonnée illustrée couleurs, tranchefile
JAQUETTE : non
RHODOÏD : non
SIGNET : non
ÉTAT : bon état, propre et solide
THÈMES : arts, monographie, sculpture, catalogue exposition, arts décoratifs
SUR LE LIVRE
Ami des grands noms de la génération romantique, Henri de Triqueti débute en sculpture au Salon de 1831 et se fait très vite apprécier pour ses travaux décoratifs. En 1834 lui est confié l’un des plus importants chantiers de sa carrière : les portes de bronze de l’église de la Madeleine. Installé en 1841, ce chef-d’œuvre de la sculpture monumentale rencontre un succès immédiat, tant critique que public. Avec cette œuvre grandiose, l’artiste s’impose comme l’un des sculpteurs officiels du règne de Louis-Philippe. Il exécutera le gisant du duc d’Orléans et collaborera à la grande entreprise du tombeau de Napoléon aux Invalides. Par-delà ses nombreux travaux de sculpture monumentale, Triqueti s’oriente vers la création de grands ensembles décoratifs. Il s’y affirme dans le chef-d’œuvre majeur de la fin de sa carrière : le décor de l’Albert Chapel, au château de Windsor (1864-1874), consacrée au défunt prince Albert. Henri de Triqueti s’impose alors comme l’un des plus grands sculpteurs du 19èmesiècle.
Présentation de l’éditeur
S’il ne restait de son oeuvre que les portes en bronze de l’église de la Madeleine, à Paris, Henry de Trinqueti aurait déjà sa place parmi les plus grands créateurs du 19ème siècle. Sculpteur de la génération romantique, insatiable dessinateur des chefs-d’œuvre de l’Italie médiévale et renaissante, dont il devient l’un des meilleurs connaisseurs, il se lie avec plusieurs familles princières. Pour les Orléans, il crée de nombreux objets décoratifs, vases de bronze, piédestaux à l’italienne, gisant duc d’Orléans : il fait bénéficier le duc d’Aumale de ses conseils pour d’importantes acquisitions d’œuvres d’art, aujourd’hui au château de Chantilly : enfin, la reine Victoria et son époux, le prince Albert, lui accordent leur confiance. Encouragé par la fille aînée du couple, devenue princesse de Prusse, Triqueti consacre les dix dernières années de sa vie au décor en marqueterie de marbres de la chapelle funéraire du prince Albert (mort en 1861) au château de Windsor. Il y exprime toute la profondeur de sa foi chrétienne (l’artiste s’est converti au protestantisme en 1848) et son goût pour les grands ensembles décoratifs.
Au sommaire simplifié
• Avant-propos ; Préface
• Moïse l’a formé ; Dante l’a instruit
• De savantes compostions décoratives
• Un dessinateur insatiable
• L’inspiration chrétienne d’Henry deTriqueti
• Figures de femmes
• Le conseiller du prince
• Une certaine idée du musée
• Le décor de la chapelle du prince Albert
• Figures royales
• À la cour de Prusse