Err

Histoire des rues de Marseille

(Code: RUESMARSEILLE)
120,00 EUR
Ajouter au Panier
Histoire des rues de MarseilleTITRE : Les rues de Marseille


AUTEUR(S) : Augustin Fabre

ÉDITEUR : sans mention

ANNÉE : sans mention


FORMAT : 15 x 24

NOMBRE DE TOMES
: 6

NOMBRE DE PAGES : 420 – 470 – 457 – 468 – 505 - 312


ILLUSTRATIONS : sans


RELIURE : broché, couverture bleu clair

JAQUETTE : non

SIGNET : non

RHODOÏD : non


ÉTAT : bon état, pas de déchirure d’annotation ou de manque, pour le tome 1 dos taché petit manque au niveau du haut du dos et tache sur la tranche inférieure, une petite déchirure au niveau de la liaison supérieure 1er plat-dos, quelques taches sur les 1er plats des tomes 4 et 5, ouvrages solides pouvant être manipulés sans crainte.


THÈMES : histoire, régionalisme, urbanisme



SUR L’AUTEUR


Augustin-Jules-Esprit Fabre est un historien de Marseille et la Provence né le 20 juin 1797 à Marseille, mort dans la même ville le 16 janvier 1870.

.Augustin Fabre est né à Marseille le 20 janvier 1797 de Pierre François Marie Fabre, capitaine de marine, et de Marie Anne Marguerite Rigordy.

Après des études de droit à Aix-en-Provence, il est nommé juge de paix à Arles puis dès 1830 à Marseille, poste qu'il occupera jusqu'à son décès.

Il siège au Conseil Municipal de Marseille de 1837 à 1848, puis de 1853 à 1865.

Il est administrateur de plusieurs établissements hospitaliers et de la Caisse d'Épargne de Marseille. Ses fonctions hospitalières et à la ville de Marseille lui facilitent l'accès aux archives, ce qui lui permet d'entreprendre de patientes recherches historiques.

Son caractère réservé n'exclut pas une grande âpreté dans la polémique avec diverses personnes, ni d'avoir de sévères jugements aussi bien sur les personnes que sur des assemblés. Il engage ainsi une violente polémique avec son confrère juge de paix Mortreuil en publiant notamment Observations sur la dissertation de Mortreuil intitulée : La Bibliothèque de Saint-Victor. Il couvre de sarcasmes Jean-Baptiste Grosson. Enfin il parle de manière peu révérencieuse de l'Académie de Marseille qu'il laisse dormir à son aise.

Dans son livre sur les rues de Marseille, il consacre un chapitre à l'Académie de Marseille dans lequel il critique cette assemblée en citant Jean-Jacques Rousseau et Voltaire, ce dernier écrivant à l’abbé d'Olivet : « Je vous aime et vous estime de tout mon cœur, mon cher abbé, quoique vous soyez académicien ; vous êtes digne de ne l'être pas ». Après plusieurs pages de critiques, il termine en disant : « Loin de moi la pensée de troubler le sommeil d'une compagnie honorable ». Il ne faut donc pas s'étonner qu'Augustin Fabre n'ait jamais été admis au sein de l'Académie de Marseille.

Aimant les livres, il possède une magnifique bibliothèque qui atteindra près de 4 000 pièces concernant presque exclusivement Marseille et la Provence.

Il publie plusieurs ouvrages dont notamment « Les rues de Marseille » en cinq volumes et « Notice historique sur les anciennes rues de Marseille démolies en 1862 pour la création de la rue impériale », ouvrages qui restent malgré leur ancienneté, très utiles et peuvent être consultés avec profit.Il meurt le 16 janvier 1870.

Une foule considérable assiste à ses obsèques auxquelles assistent les corps administratifs et l'ancien maire Onfroy qui représente la municipalité.

Après sa mort, sa bibliothèque sera malheureusement vendue aux enchères.

En revanche sa collection numismatique sera acquise par le cabinet des médailles de la ville de Marseille le 8 octobre 1872.

Une rue du 6ème  arrondissement de Marseille porte son nom.


SUR LES LIVRES


Il s’agit de la réédition de l’édition originale parue de 1867 à 1869 pour les 5 premiers tomes et en 1862 pour le 6ème.


Belle étude historique, très fouillée et documentée, qui passe au crible les rues de Marseille.Le 6ème tome est le complémentaire des 5 premiers. Il est intitulé « Notice historique sur les anciennes rues de Marseille démolies en 1862 pour la création de la rue Impériale » par Augustin Fabre (conseiller municipal, Président de la Commission d’Archéologie).