INGRES
Citadelles & Mazenod
5ème titre de la collection Les Phares
Georges Vigne
Année 1995 – 349 pages – format 27x33 – reliure pleine toile éditeur de couleur noire sous jaquette rempliée illustrée couleurs – emboitage assorti – pages de garde couleur– tranchefile – riche et abondante iconographie couleurs et en noir, in et hors-texte
Thèmes : arts, peinture, monographie, dessins,19ème siècle
État : très bel état ; les taches blanches sur les photographies sont dues au reflet de la lumière sur le papier glacé lors de la prise de vue
Particularités : épuisé chez l’éditeur
Présentation
Mort en1867, à l'âge de 86 ans, Jean-Auguste-Dominique Ingres eût une personnalité qui a incontestablement dominé son siècle, et dont les influences se font encore sentir au XXème siècle. Paradoxalement, aucune monographie n'était aujourd'hui disponible. D'où la nécessité d'une biographie complète et documentée, développée par Georges Vigne après plusieurs années une étude approfondie de l'oeuvre d'Ingres. A travers une trame chronologique, il donne la priorité à l'oeuvre, ne s'attachant aux détails de la vie, que dès lors qu'elle influence le travail de l'artiste.
Un critique contemporain l'avait qualifié de "Chinois perdu dans les ruines d'Athènes", et effectivement, Georges Vigne s'attache à montrer le hiatus qui existait entre le peintre et le monde dans lequel il voulait s'intégrer. Entre Montauban, Paris, Florence ou Rome, l'auteur nous guide à travers les grands tableaux, replaçant l'artiste dans la vie de son époque, et montrant l'importance qu'ont pu avoir ses élèves dans son travail. Sachant perpétuellement se renouveler - achevant même à 82 ans un chef-d'oeuvre absolu: Le Bain turc -, il ne laissa jamais ses contemporains indifférents.
Somptueusement illustré, l'ouvrage est complété par la première transcription exhaustive des Cahiers IX et X, (dans lesquels l'artiste rédigea son propre "catalogue raisonné", pour l'Exposition universelle de 1855), une bibliographie, une liste d'expositions, et un index.
On retrouvera au sommaire
• Introduction
• Du Tarn à la Seine (1780-1797) : l’enfance déracinée
• Paris (1797-1806) : premier succès, premiers échecs
• Rome (1806-1820) : la difficile conquête de l’indépendance
• Florence – Paris (1820-1834) : du triomphe à la défaite
• Paris (1835-1841) : monsieur le Directeur
• Paris (1841-1867) : les années glorieuses
• Notes ; annexe (Ingres, historien de son œuvre) ; bibliographie ; index
Repères
Jean-Auguste-Dominique Ingres, né le 29 août 1780 à Montauban et mort le 14 janvier 1867 à Paris, est un peintre français.
Après un premier apprentissage à Montauban, sa ville natale, il devient à Paris élève de Jacques-Louis David. Gagnant du prix de Rome en 1801, il se rend en Italie en 1806 et y reste jusqu'en 1824. À son retour à Paris, il connaît une reconnaissance officielle, apparaissant comme le champion de la doctrine du beau et de la primauté du dessin sur la couleur, en opposition successive aux courants romantiques et réalistes. Nommé directeur de l'Académie de France à Rome, il y retourne de 1835 à 1842.
Ingres a d'abord et à plusieurs étapes de sa carrière, vécu de ses portraits, peints ou dessinés. Réputé peu sociable, il fut souvent mal traité par la critique. Les tenants d'un style plus libre et d'une exécution plus rapide condamnaient sa manière tout comme les académiques, qui lui reprochaient notamment les déformations expressives qu'il faisait subir aux corps dans ses nus.