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Jacques Vier La comtesse d’Agoult et son temps Armand Colin 19ème siècle historie Empire Révolution République littérature biographie

(Code: COMTESSEAGOULTVIER)
120,00 EUR
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Jacques Vier La comtesse d’Agoult et son temps Armand Colin 19ème siècle historie Empire Révolution République littérature biographie

LA COMTESSE D’AGOULT ET SON TEMPS

Avec des documents inédits

6/6

 

Le faubourg Saint-Germain et les années de pèlerinage 1805-1839

Recommencement d’une vie 1839-1848

La Révolution de 1848 – La République sous l’Empire (1852-1870)

La République sous l’Empire (suite)

La République sous l’Empire (suite et fin)

Dernières années 1870-1876

 

Jacques Vier

Éditions Armand Colin

1955-1963

Broché – format 16x25 – sans illustration – respectivement 429-302-363-309-231 et 237pages

 

Thèmes : histoire, biographie, Napoléon 1er, Napoléon III, Empire, Révolution, République, 19èmesiècle

État : bon état, dos des couvertures insolés, traces sur le 1er plat du dernier tome, propres et solides

Particularités : complet de ses 6 tomes. Couronné en 1965 par le Prix Georges Dupau de l'Académie française.

 

Jacques Vier, né le 11 mai 1903 à Nîmes et mort le 3 février 1991 à Rennes, est un historien, critique littéraire et écrivain français.

Il est agrégé de lettres et docteur ès lettres. Il a été professeur de littérature française et canadienne à l'Université de Haute-Bretagne Rennes II de 1955 à1973.

 

Il a été couronné en 1974 pour l'ensemble de son œuvre par le Prix Dumas-Millier de l'Académie française.

 

Marie Catherine Sophie de Flavigny, dite Marie d'Agoult ou comtesse d'Agoult, aussi connue sous le pseudonyme de Daniel Stern, née le 31 décembre 1805 à Francfort-sur-le-Main (Saint-Empire) et morte le 5 mars 1876 à Paris, est une femme de lettres française.

Le 16 mai 1827, elle épouse le comte Charles Louis Constant d’Agoult (13 janvier 1790 -16 mars 1875), colonel de cavalerie, premier écuyer de Madame la Dauphine qui a laissé d'intéressants mémoires sur la guerre d'indépendance espagnole durant la période napoléonienne.

 

En 1833 commence sa liaison avec le compositeur Franz Liszt, rencontré lors d'un concert dans un salon de la noblesse parisienne. La comtesse a alors vingt-huit ans, l'artiste six ans de moins. Malgré leur différente position sociale, ils éprouvent aussitôt une violente passion réciproque. Sa relation avec son mari est de plus altérée par la mort de leur fille Louise en 1834, quelques mois après le début de sa relation avec Liszt : « Par une de ces duretés de la nature et du sort dont le cœur humain s’étonne, la perte d’un enfant, l’affliction commune, au lieu de nous rapprocher, mon mari et moi, ne fit qu’étendre entre nous la distance et le silence ». Elle quitte son mari pour Liszt en 1835. Ensemble, ils quittent la France et arrivent à Genève le 21 août1835. Puis ils voyagent en Italie, où ils demeurent de 1837 à 1839, séjournant successivement à Bellagio, Milan, Venise, Lugano, Modène, Florence, Bologne et Rome. Ce sont ces voyages qui ont inspiré au compositeur son cycle de recueils pour piano intitulé Années de pèlerinage.

 

Marie d'Agoult comme son amie George Sand choisit un pseudonyme masculin pour publier ses écrits. Le choix de son pseudonyme fut fait après un dialogue avec Émile de Girardin : « Je pris machinalement le crayon et j’écrivis Daniel. C’était le nom que j’avais donné à l’un de mes enfants, le nom du prophète sauvé de la fosse aux lions, qui lisait dans les songes. » Elle choisit donc le nom qu'elle donna à un de ses fils comme pseudonyme.

 

En 1850, elle publie sous le nom de Daniel Stern, Histoire de la Révolution de 1848. Bien que n'ayant pas directement participé aux événements, elle rapporte approximativement les faits et les analyse de façon personnelle. Cette histoire immédiate et contemporaine demeure une référence pour les historiens.

 

En 1846, elle avait publié un Essai sur la liberté. Pour elle, la liberté est attachée à la condition humaine et s'accroît avec la connaissance.

 

La famille d'Agoult ou Agout est une des plus anciennes familles de la noblesse provençale et dauphinoise, dont sont issus les Simiane (vers 1090) et les Pontevès (vers 1215).

 

La famille d'Agoult prend ce nom dès le début du 11ème siècle et régnera sur le pays d’Apt et de Sault durant tout le Moyen Âge. Elle occupe l'une des premières places de la noblesse de Provence jusqu'à l'extinction de la branche aînée (barons de Sault) dans les Artaud de Montauban, au début du 16èmesiècle.