TITRE : La ligne Maginot en Alsace, 200 kilomètres de béton et d’acier
AUTEUR(S) : Jean Bernard Wahl
ÉDITEUR : Éditions du Rhin
ANNÉE : 1987
FORMAT : 16 cm x 24 cm
NOMBRE DE TOMES : 1
NOMBRE DE PAGES : 438
ILLUSTRATIONS : oui, en noir, photographies, croquis, plans, un cahier central de 12 pages d’illustrations couleurs (photographies, cartes)
RELIURE : cartonnée illustrée couleurs, tranchefile
JAQUETTE : non
SIGNET : non
RHODOÏD : non
ÉTAT : bon état, propre et solide
PARTICULARITÉS : très documenté
THÈMES : histoire, militaria, fortifications, WWII, deuxième guerre mondiale, Alsace
SUR LE LIVRE
Présentation
En 1930, la France décidait de protéger une partie de ses frontières par un monument rempart de béton et d’acier : la « ligne Maginot ».
Pendant 10 ans, sur plus de 700 km allaient s’ouvrir des milliers de chantiers ; des dizaines de km de galeries souterraines creusées, des millions de mètres cubes de béton coulés, des dizaines de milliers de tonnes d’acier utilisées, des centaines de km de routes et de voies ferrées tracées, mettant au travail des milliers d’hommes.
Ce livre, fruit de 10 ans d’études et de recherches raconte l’histoire de cette « Grande Muraille de France » en Alsace, qu’elle traverse du Nord au Sud sur près de 200 km ; autant pour remettre en valeur cette extraordinaire réalisation que pour évoquer les heures tragiques et héroïques qui s’y rattachent.
Sommaire simplifié
► Présentation ; Genèse ; Réalisation ; Combats ; Les grands principes de la ligne Maginot
► Voyage sur la ligne Maginot des Vosges du nord à la frontière suisse
• Le secteur fortifié des Vosges ; Le secteur fortifié de Haguenau ; La défense du Rhin ; Les organisations défensives du sud de l’Alsace ; Du béton et des chiffres ; Tourisme Maginot
► La ligne Maginot de part et d’autre de l’Alsace
►Annexe : la ligne Siegfried ; La forteresse et l’ouvrage d’Istein
REPÈRES
La ligne Maginot, du nom du ministre de la Guerre André Maginot, est une ligne de fortifications construite par la France le long de sa frontière avec la Belgique, le Luxembourg, l'Allemagne, la Suisse et l'Italie de 1928 à 1940.
Le terme « ligne Maginot » désigne parfois le système entier, c'est-à-dire la ligne allant de la Manche à la Méditerranée, le long des frontières françaises, mais plus souvent les seules défenses contre l'Allemagne (c'est-à-dire celles du théâtre d'opérations du Nord-Est), tandis que les défenses contre l'Italie sont parfois appelées « ligne alpine » (dans le théâtre d'opérations du Sud-Est). À ces deux ensembles s'ajoutent les fortifications de la Corse, de la Tunisie (la ligne Mareth) et d'Île-de-France (la ligne Chauvineau). Le long de la frontière franco-allemande, la ligne se compose d'un obstacle presque continu de barbelés, défendu par un tir croisé de mitrailleuses, elles-mêmes couvertes par de l'artillerie, le tout protégé par d'épaisses couches de béton et de blindage. La mission de ces fortifications était à l'origine de protéger le territoire français d'une attaque brusquée, laissant le temps à l'armée déterminer sa mobilisation.
Bien qu'utilisées pendant les combats de mai-juin 1940, ces fortifications n'empêchent pas la défaite française, à tel point que l'expression « ligne Maginot » est devenue synonyme d'une défense que l'on croit infranchissable, mais qui se révèle inefficace.
Partiellement réutilisés par l'occupant allemand, notamment lors des combats de 1944-1945, plusieurs ouvrages sont remis en état après la guerre dans le contexte du début de la guerre froide. L'essentiel est depuis abandonné, mis à part quelques éléments conservés par des associations.