LÉONARD DE VINCI
► Manuscrit C
► Manuscrit D
► Le manuscrit n° 2174
De l’Institut de France
Éditions Roissard à Grenoble (Isère)
Année 1964
Édité sur Vélin pur fil Lafuma des Papeteries de Navarre
Exemplaire n° 226/974 réservés au Cercle des Professeurs Bibliophiles de France
Introduction et traduction française d’André Corbeau (Secrétaire Général de l’Institut Léonard de Vinci)
Transcriptions du Dr Ing. Nando de Toni (Membre fondateur de l’Ente Raccolta Vinciana de Milan ;Membre de la Commission Vincienne de Milan)
Thèmes : sciences ; Renaissance ; Italie
État : bon état ; propre et solide
Particularités : exemplaire n° 226/974 réservés au Cercle des Professeurs Bibliophiles de France ; édité sur Vélin pur fil Lafuma des Papeteries de Navarre ; non coupé
L’ensemble est composé de :
Un étui in-folio de 330x235 contenant 2 volumes de 245x195 mm pour les volumes C et D et 320x230 pour les fac-similés
► Manuscrit C : XVII -172 pages,
► Manuscrit D : XI -116 pages brochés sous chemises rempliées et chemise-étui cartonnées avec, sur le premier contre-plat du tome D : un soufflet avec les fac-similés du manuscrit 2175 contenant 10 feuillets numérotés de 1 à 10
► Manuscrit n° 2174, dans une chemise-étui cartonnée assortie : 30 feuillets, numérotés : I, II, suivi de 1 à 30, sous chemise brune.
Repères
Les manuscrits de Léonard de Vinci reflètent son regard sur le monde. Il regarde tout, tout le temps, dessine ce qu’il observe, note ses réflexions, dessine ses rêveries, ses projets grandioses. Son avidité de savoir et de comprendre va de la géologie à l’astronomie, de l’anatomie aux mathématiques. L’esprit libre, il s’attache aux transformations des choses, à la métamorphose des formes et aux mouvements infinis qui les anime. Tout l’œuvre de Léonard de Vinci est là en ébauche.
► À quoi ressemblent-ils?
Ces milliers de pages ont traversé cinq siècles, sous forme de petits carnets reliés, de feuillets épars ou rassemblées en recueils, de papiers découpés aussi, dont les tailles varient en fonction de leur usage. Le papier coûteux au 15e siècle est utilisé pleinement par Léonard qui accumule notes et dessins sur un même feuillet sans ordre apparent. Souvent les dessins au crayon s’effacent, d’autres ne sont pas identifiables, les textes, mélange de Toscan et de Lombard, pleins d’abréviations, sont écrits « en miroir » c'est-à-dire de droite à gauche ; la lecture de ces feuillets relève d’un travail de spécialistes.
► Leur histoire
Le destin des manuscrits est souvent hasardeux. Chacun reconnaît leur valeur dès le décès de Léonard, mais objets de la cupidité, d’une classification maladroite, ou de l’incurie des uns et des autres, ils subissent aussi les conséquences des revers de fortune et des tragédies de l’histoire.
► À la mort de Léonard,1519
Léonard cède par testament l’ensemble de ses manuscrits à Francesco Melzi, l’un de ses élèves, qui poursuit un travail commencé avec son maître, et rassemble par thèmes les feuillets. A son tour, il lègue les manuscrits à son fils Orazio qui les vend, et les disperse.
► Du 17ème à la fin du 19ème siècle
Les manuscrits restent inconnus jusqu’à l’édition du Traité de Peinture en 1651 à Paris, puis d’un Essai sur les ouvrages physico-mathématiques de Léonard de Vinci par le scientifique Jean-Baptiste Venturi en 1797. Ils figurent en «curiosité » dans le voyage des érudits en Italie jusqu’au 18e siècle mais leur diffusion s’étend avec les publications de Jean-Paul Richter à Londres et Félix Ravaisson-Mollien à Paris à la fin du 19e siècle
► Aujourd’hui
Les institutions les plus prestigieuses conservent les manuscrits de Léonard de Vinci, aux quatre coins de l’Europe. Un seul d’entre eux est détenu par un particulier, Bill Gates, à Seattle (Etats-Unis).
Source :cite-sciences
