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Les cahiers du Capitaine Coignet (1776-1850) premier empire Napoléon

(Code: CAHIERSCOIGNET1888)
95,00 EUR
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Les cahiers du Capitaine Coignet (1776-1850) premier empire Napoléon

TITRE : Les cahiers du Capitaine Coignet (1776-1850)

AUTEUR(S) : publiés d’après le manuscritoriginal par Lorédan Larchey

ÉDITEUR : Librairie Hachette et Cie à Paris

ANNÉE : 1888

FORMAT : 25 cm x 32,5 cm

NOMBRE DE TOMES : 1

NOMBRE DE PAGES : 294

ILLUSTRATIONS : oui, illustrations de Julien Le Blant, in et hors-texte, les 18 hors-texte sont protégés par serpente légendée

RELIURE : demi-reliure à coins, doslisse avec titre et année d’édition en caractères dorés, plats cartonnés marbrés de couleur rose, tranchefile, tranche supérieure dorée, pages de garde marbrées couleurs

JAQUETTE : non

SIGNET : oui

RHODOÏD : non

ÉTAT : bel état, un petit manque(4mm x 2mm) au niveau du dos, quelques taches sur la reliure, quelques rousseurs,ouvrage solide pouvant être manipulé sans crainte, lourd 3,5 kg hors emballage

THÈMES : livres illustrés, livres anciens, militaria, mémoires, récits, 1er empire, Napoléon

 

SUR LE LIVRE

 

Jean-Roch Coignet, plus connu sous le nom de capitaine Coignet, né àDruyes-les-Belles-Fontaines le 16 août 1776 et mort à Auxerre où il est inhumé le 10 décembre 1865), est un officier français et un mémorialiste du Premier Empire.

 

Jean-Roch Coignet naît à Druyes-les-Belles-Fontaines, département de l'Yonne, le 16 août 1776. Enfant pauvre, presque abandonné à lui-même, bien que fils d'aubergiste, Coignet est conscrit en 1799.

 

Jusqu'en 1815, et Waterloo, Coignet participe àtoutes les campagnes du Consulat et de l'Empire.

Il assista notamment aux batailles ou combats suivants : Montebello,où il obtient un fusil d'honneur, Marengo (1800); Ulm, Austerlitz (1805) ; Iena, Eylau, prise de Berlin (1806-1807) ; Somosierra, prise de Madrid (1808) ; Eckmühl, Essling, Wagram (1809); Smolensk, Moskowa (1812); LützenBautzen, Dresde, Hanau (1813); campagne de France (1814) (14 combats ou batailles) et Waterloo (1815).

Jean-Roch Coignet termine sa carrière militaire comme capitaine de la Garde impériale et officier de la Légion d'honneur. Ayant participé à seize campagnes et quarante-huit batailles, il n'a curieusement jamais été blessé.

Chevalier depuis le 25 prairial an XII, promu officier de l'ordre durant les Cent-Jours,il ne fut officiellement autorisé à porter cette dernière décoration qu'en 1847, en référence à une ordonnance de 1831 sur les décorations accordées pendant les Cent-Jours.

Retiré à Auxerre, où il tient une auberge, Jean-Roch Coignet commence à écrire ses souvenirs après le décès de son épouse, survenu en août 1848.Ceux-ci furent d'abord publiés à Auxerre entre 1851 et 1853 sous le titre Auxvieux de la vieille. Jean-Roch Coignet décéda à Auxerre le 10 décembre 1865.

 

Le premier tirage de ses mémoires, de 500 exemplaires, fut directement vendu par Coignet à ses clients. Ces « cahiers » étaient écrits dans un français approximatif, Coignet n'ayant appris à lire et à écrire selon ses dires qu'en « 1808, entre Friedland et Wagram ».

En 1883, un érudit, Lorédan Larchey, en révisant le style de l’auteur, publia de larges extraits de « Aux vieux de la vieille » sous le titre « Les cahiers du capitaine Coignet ». Le succès fut immédiat. Ces souvenirs furent désormais constamment réédités, mais la première édition intégrale ne fut publiée qu'en 1968 chez Hachette par l’académicien Jean Mistler, qui l’assortit d'une importante préface. Ses mémoires donnent un témoignage coloré, bien que parfois sujet à caution, sur les Guerres napoléoniennes, participant ainsi à l'édification de la légende napoléonienne.

 

SUR L’ILLUSTRATEUR

 

Julien Le Blant (1851 - 1936), est un peintre français, spécialisé notamment dans les scènes de la guerre de Vendée.

Autodidacte,il prend quelques cours avec Ernest Girard, un élève d'Ingres, avant de faire ses débuts en 1874 avec le tableau « L'Assassinat » de Lepeletier Saint-Fargeau. Il est le fils d'Edmond-Frédéric Le Blant, un ancien directeur de l'École française de Rome.

 

Il reçoit le prix du salon de 1878 pour le tableau « Mort du général d’Elbée »,obtient la médaille d’argent au salon de 1880 puis la médaille d’or à l’Exposition universelle de Paris de 1889 pour son tableau « Le Bataillon carré ». Ce dernier, exposé pour un certain temps au Musée des beaux-arts de Canberra (National Gallery of Australia) en Nouvelle-Galles du Sud, se trouve à présent à l’Université Brigham Young (Brigham Young University, BYU) de Provo, dans l'Utah. En 1893, ledit tableau fut sélectionné pour représenter la France à l’Exposition universelle de Chicago.