LES TUILERIES AU 18èmeSIÈCLE
Présenté par la Délégation à l’Action Artistique de la Ville de Paris sous la direction de Emmanuel Jacquin et collaborateurs dont Geneviève Bresc-Bauthier (Conservateur du département des sculptures du Musée du Louvre)
Année 1990 – format 24,5x27,5 – 214 pages – couverture cartonnée de couleur blanche sous jaquette illustrée couleurs (Le château des Tuileries par Nicolas Raguent 1757) – tranchefile - illustrations en noir, in et hors-texte, quelques illustrations en couleurs – texte sur deux colonnes
Thèmes : Paris ; histoire locale ; régionalisme ; architecture ; Ancien Régime ; monarchie
État : bon état, petites taches sur tranche supérieure, propre et solide
Les petites taches noires sur les photographies sont dues à un défaut sur l’objectif de l’appareil photographique
Au sommaire
→ Absent toujours présent
→ Le château de 1722 à 1789
→ Le château de 1789 à 1799
→ Le jardin des Tuileries
→ Le centenaire de la Révolution aux Tuileries
→ Iconographie et documents
→ Bibliographie et sources
Repères
Le palais des Tuileries est un ancien palais parisien, aujourd'hui détruit, dont la construction commença en 1564 sous l'impulsion de Catherine de Médicis, à l'emplacement occupé auparavant par l'une des trois fabriques de tuiles établies en 1372 à côté de l'hôpital des Quinze-Vingts, non loin du vieux Louvre.
Agrandi au fil du temps et réuni avec le palais du Louvre en 1857, il disposait d'une immense façade (266 mètres de long pour le palais disparu, et environ 328mètres si on compte les pavillons de Flore et de Marsan qui subsistent) et il était le point focal du grand axe historique de Paris (perspective en enfilade de l'avenue des Champs-Élysées, la place de la Concorde et du jardin des Tuileries) conçu à partir de ce palais.
Il a été la résidence royale à Paris de nombreux souverains (Henri IV, Louis XIV, Louis XV, Louis XVI, Louis XVIII, Charles X puis Louis-Philippe) et impériale (Napoléon Ier puis Napoléon III). Entre-temps, il a aussi été le siège de la Première République et du Consulat.
Son rôle de siège officiel du pouvoir français fut interrompu par sa destruction par un incendie volontaire le 23 mai 1871, allumé par les communards Jules-Henri-Marius Bergeret, Victor Bénot et Étienne Boudin. Les ruines du palais des Tuileries furent abattues en 1883, les présidents de la Troisième République étant alors installés dans le palais de l’Élysée.