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Omar Khayyam Le vin de Nishapour poésie persane calligraphie Nasrollah Afjéi

(Code: VINDENISHAPOUR)
50,00 EUR
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Omar Khayyam Le vin de Nishapour poésie persane calligraphie Nasrollah Afjéi

LE VIN DE NISHAPOUR

 

Promenades photographiques dans les Rubaiyat du poète

Omar Khayyam

 

Shahrokh Golestan

Calligraphies originales de Nasrollah Afjéi

Nouvelle traduction de Fuad Rouhani

 

Éditions Souffles

Année 1988 –non paginé

Format au carré 32,5x32,5

Reliure pleine toile éditeur couleur sous jaquette rempliée illustrée couleurs – pages de garde illustrées – tranchefile – superbes illustrations couleurs hors-texte

 

Thèmes : littérature ; poésie persane

État : bel état (petits frottements sur la jaquette), propre et solide

Particularités : peu courant

 

Présentation

 

Il existe des artistes dont on découvre le talent que si l’on a un flair très subtil. Shahrokh Golestan est de ceux-là : nous lui devons un renouvellement du regard porté jusqu’ici sur l’œuvre poétique d’Omar Khayyam.

Professionnel incontesté de l’art de la photographie, il a traduit en images, d’une grande poésie visuelle, les brefs poèmes du poète de Nishapour, connus en persan sous le nom de Rubāiyāt (quatrains), qui ont vu le jour dans Le Vin de Nishapour.

Dans cet ouvrage réunissant l’Orient et l’Occident, le visuel ne se limite pas à la photographie. De nombreuses calligraphies persanes transcrivent la version originale des Rubāiyāt. Exécutées exclusivement par le Maître Nasrollah Afjéi, elles sont le fruit d’une véritable recherche renouvelant les formes et les couleurs pour aboutir à des planches d’une rare beauté, donnant un cachet exceptionnel à l’ouvrage.

Omar Khayyam ne cessera jamais d’intéresser les amoureux de la poésie, mais ce livre a pour ambition de le faire découvrir ou redécouvrir, au-delà des frontières, de tous les admirateurs, sous un angle différent et inédit. Un chef-d’œuvre, un bel objet de méditation.

 

Résumé

 

« Ce fut il y a trois ou quatre ans que naquit en moi l'idée d'un tel livre.. J'étais là, avec mon appareil photo, l'esprit profondément marqué par les mots et les idées magiques de Omar Khayyam. Je me mettais en route et, chaque fois que je voyais quelque chose qui semblait en rapport avec Khayyam, je m'arrêtais aussitôt. Les stores rouges d'un café de trottoir : À la fête de Norouz prends le bol tel un calice de fleur. Des feuilles jaunes et mouillées tombées sur le pavé : Le rossignol, en langue pehlevi, annonce au rosier jaune : Voici venu le moment de s'abreuver de vin. La cicatrice d'une branche sciée sur un tronc d'arbre dans le parc : Des mystères de l'au-delà nous ne savons rien, ni toi ni moi. L'ombre allongée d'un flâneur ressemblant à une créature de la préhistoire : D'où venons-nous ? Où allons-nous ? Ou bien : Ô si ce monde offrait un lieu de repos ! Les derniers rayons du soleil frappant les gouttes de pluie sur les carreaux d'une fenêtre à l'aéroport : D'innombrables lunaisons croîtront et déclineront. Ou bien : Cette roue tournante... qui, nous fait paraître comme des images vagabondes. Je cherchais de telles occasions, photographiques. Je crois que ce genre d'images encourage le lecteur à réfléchir, à rechercher la véritable signification de chaque poème, à s'élever en un vol intellectuel dans l'atmosphère riche et béante des rubaiyats. Puisse mon offrande de ce vieux cru dans cette nouvelle coupe amener des hordes fraîches d'amoureux de la poésie dans les rangs des vieux aficionados ! » - Shahrokh Golestan