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Pantagruel François Rabelais illustré par André Derain suite couleurs littérature moyen âge roman fauvisme

(Code: PANTAGRUELRABELAISDERAIN)
120,00 EUR
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Pantagruel François Rabelais illustré par André Derain suite couleurs littérature moyen âge roman fauvisme

Les horribles et espovantables faiczt prouesses du très renommée

PANTAGRUEL

Roy des dipsodes

Fils du grand géant Gargantua

Composé nouvellement par Maître Alcofrybas Nasier

 

Orné de Bois en couleurs dessinés et gravés par André Derain

 

François Rabelais

Non relié sous chemise souple, chemise cartonnée et emboitage – avec suite – format 22,5*28,5 – 188 pages – illustrations couleurs hors-texte – lettrines – culs-de-lampe

Videgrain éditions.

Le texte choisi pour l’édition originale de Pantagruel est celui d’Abel Lefranc, Membre de l’Institut. Les bois qui l’illustrent ont été dessinés et gravés par André Derain et mis en couleurs sous sa direction. Ces bois, peints à la main, ont été tirés sur les presses à bras et par les soins de Roger Lacourière. La typographie, en caractères Garamond, a été confiée au Maître-Imprimeur Georges Girard et achevé d’imprimer le 15 avril 1943.

Cette édition en fac-similé a été tirée avec l’autorisation d’Albert Skira sur papier Vélin bouffant crème des papeteries du Val d’Or

 

Thèmes : littérature – moyen-âge – fauvisme – roman -

État : bon état, petites taches sur la chemise cartonnée et l'emboitage, un côté de l’emboitage est désolidarisé

Particularités : édition en fac-similé avec suite

 

REPÈRES

 

Pantagruel, ou en entier Les horribles et épouvantables faits et prouesses du très renommé Pantagruel Roi des Dipsodes, est le premier roman de François Rabelais. Publié en 1532, il met en scène les aventures du géant Pantagruel, qui apparaît également dans Le Tiers Livre, Le Quart Livre et Le Cinquième Livre.

 

Comme Gargantua, l'auteur le présente sous le pseudonyme d’Alcofribas Nasier, anagramme de François Rabelais.

 

Parodie des romans de chevalerie, cette œuvre met en avant les idéaux de l'humanisme de la Renaissance, notamment en matière d'éducation et de politique, même si des traces de l'héritage médiéval restent visibles, par exemple à travers les farces parfois cruelles de Panurge.

 

François Rabelais (également connu sous le pseudonyme d'Alcofribas Nasier "François" en français moderne) ou bien encore sous celui de Serafin Calobarsy, anagrammes (Françoys ancien français) de son nom), né à la Devinière à Seuilly, près de Chinon (dans l'ancienne province de Touraine), en 1483 ou 1494 selon les sources, et mort à Paris le 9 avril 1553, est un écrivain français humaniste de la Renaissance.

 

Ecclésiastique et anticlérical, chrétien considéré par certains comme libre-penseur, médecin et ayant l'image d'un bon vivant, les multiples facettes de sa personnalité semblent parfois contradictoires. Pris dans la tourmente religieuse et politique de la Réforme, Rabelais se montre à la fois sensible et critique vis-à-vis des grandes questions de son temps. Par la suite, les regards portés sur sa vie et son œuvre ont évolué selon les époques et les courants de pensée.

 

Admirateur d'Érasme, maniant la parodie et la satire, Rabelais lutte en faveur de la tolérance, de la paix, d'une foi évangélique et du retour au savoir de l'Antiquité gréco-romaine, par-delà ces « ténèbres gothiques » qui caractérisent selon lui le Moyen Âge, reprenant les thèses de Platon pour contrer les dérives de l'aristotélisme. Il s'en prend aux abus des princes et des hommes d'Église, et leur oppose d'une part la pensée humaniste évangélique, d'autre part la culture populaire, paillarde, « rigolarde », marquée par le goût du vin et des jeux, manifestant ainsi une foi chrétienne humble et ouverte, loin de toute pesanteur ecclésiastique.

 

Son réquisitoire à l'encontre des théologiens de la Sorbonne et ses expressions crues, parfois obscènes, lui attirent les foudres de la censure des autorités religieuses, surtout à partir de la publication du Tiers Livre. Il partage avec le protestantisme la critique de la scolastique et du monachisme, mais le réformateur religieux Jean Calvin s'en prend également à lui en 1550.

 

Ses œuvres majeures, comme Pantagruel (1532) et Gargantua (1534), qui tiennent à la fois de la chronique, du conte avec leurs personnages de géants, de la parodie héroï-comique, de l'épopée et du roman de chevalerie, mais qui préfigurent aussi le roman réaliste, satirique et philosophique, sont considérées comme une des premières formes du roman moderne.

 

André Derain est un peintre français, né le 10 juin 1880 à Chatou (Seine-et-Oise, aujourd'hui Yvelines) et mort le 8 septembre 1954 à Garches (Seine-et-Oise, aujourd'hui Hauts-de-Seine). Il est l'un des fondateurs du fauvisme. Il est également peintre de décors et costumes de ballets et de théâtre, graveur, illustrateur, sculpteur et écrivain.

 

Salué comme le pionnier d'un nouvel art, le fauvisme, avant la guerre de 1914, il s'oriente après 1918 vers un réalisme au classicisme renouvelé où s'exprime son goût du théâtre et des lettres qui en fait l’une des figures majeures de l'entre-deux-guerres. Mis en cause à la Libération comme collaborateur, il est blâmé et apparaît ensuite comme le survivant d'un ancien monde pour « qui la violence a donné l'illusion de la force ».