FOLIES, TIVOLIS ET ATTRACTIONS
		
Les premiers parcs de loisirs parisiens
				
		 
Par Gilles-Antoine Langlois avec une préface de Béatrice de Andia
		
Délégation à l’Action Artistique de la Ville de Paris, diffusion Hachette
		
Année 1991 – couverture cartonnée sous jaquette illustrée couleurs – format 24,5x27,5 – 213 pages – 1ère page de garde illustrée en noir (plan partiel de Paris) – tranchefile – illustrations majoritairement en noir en in et hors-texte – texte sur deux colonnes
		
		 
Thèmes : histoire locale, Paris, parcs, attractions, loisirs
		
État : bon état, petites taches noires sur la tranche supérieure, dos de la jaquette légèrement insolé, propre et solide
		
		 
Présentation
				
		 
Créés autour d’une communion parfaite de l’art des jardins et des plaisirs, les tivolis évoquent un art de vivre propre au Directoire.
		
Les parcs français connaissent, depuis l’époque de Louis XVI, un engagement tout particulier où se mêlent intimement l’influence et l’héritage de Le Nôtre, l’intérêt pour la nature et les botanistes, le goût pour les voyages, l’introduction de plantes rares et inconnues. La Révolution a apporté un changement d’esprit dans le mode de vie aristocratique et le peuple éprouve une désaffection pour les grandes soirées comme celle de Saint-Laurent ou encore de Saint-Germain. La société est à la recherche de distractions neuves, inédites.
		
Les lois sur les « biens nationaux » et la liberté des spectacles favorisent les initiatives. C’est ainsi que des entrepreneurs louent les jardins « anglo-chinois » alors en vogue comme la Folie Boutin, la Folie Marbeuf, Bagatelle, la Folie de Chartres, l’Élysée, pour les transformer en « jardins spectacles » qui accueillent les attractions que l’on prise alors : les bals, les lâchers de ballons, les feux d’artifices, les jeux de bagues. Plus tard les montagnes russes ont la faveur du public. C’est à cette reconstitution des premiers parcs d’attractions que s’est attachée, grâce à cette exposition, la Délégation à l’Action Artistique de la Ville de Paris.
		
Ancêtres de nos parcs d’attractions, ces jardins ont, en quelque sorte, initié les parcs de loisirs et de découverte d’une préoccupation moderne, l’urbanisme.