PAUL CLAUDEL
Éditions de l’Herne – Les cahiers de l’Herne (n°70 de la collection) – cahier dirigé par Paul Brunel – année 1997 – broché couverture souple illustré sur le 1er plat – format 21x27 – 424 pages – un cahier central d’illustrations en noir
Thèmes : collection littéraire, littérature, biographie, analyse littéraire, biographie, christianisme
État : bon état, propre et solide
Particularités ; n°70 de la collection
Présentation de l’éditeur
Les aspects majeurs de la personnalité et de l’œuvre de Claudel apparaissent dans ce Cahier qui réunit des claudéliens de toutes les générations, et montrent la vitalité de leur travail et par là, la vitalité de son œuvre.
Textes retrouvés : Autour de la conversion de Claudel, Un récit inédit de la conversion, présenté par Michel Malicet, Extraits d’un Cahier de notes inédit, présenté et établi par Michel Malicet, Pan et la Syrinx, présenté par Didier Alexandre, Correspondance Larbaud-Claudel, présentée par Françoise Lioure, Autour de la relation entre Claudel et Alexis Carrel, Textes présentés par Alain Drouard.
Source : editionsdelherne
Paul Claudel, né le 6 août 1868 à Villeneuve-sur-Fère dans l’Aisne, mort le 23 février 1955 à Paris, est un dramaturge, poète, essayiste et diplomate français. Il fut membre de l’Académie française.
Ayant passé les premières années de sa vie en Champagne, Paul Claudel fut d’abord à l’école chez les sœurs, puis au lycée de Bar-le-Duc, avant d’entrer au lycée Louis-le-Grand en 1882, date à laquelle ses parents s’établirent à Paris.
À quinze ans il écrivait son premier essai dramatique : L’Endormie, puis, dans les années 90, ses premiers drames symbolistes (Tête d’Or, La Ville). Mais c’est l’année 1886 qui allait se révéler décisive pour le jeune Claudel, par sa rencontre avec la foi en Dieu, lors d’une fulgurante conversion, la nuit de Noël à Notre-Dame.
Parallèlement à ses activités d’écrivain, Paul Claudel devait mener pendant près de quarante ans une carrière de diplomate. Reçu en1890 au petit concours des Affaires étrangères, il fut nommé à New York, puis gérant du consulat de Boston en 1894. De la Chine à Copenhague en passant par Prague, Francfort, Hambourg et Rio de Janeiro, ses fonctions le conduisirent à parcourir le monde. C’est au titre d’ambassadeur de France qu’il séjourna à Tokyo, Washington, et enfin à Bruxelles, où il devait achever sa carrière en1936.
Son œuvre est empreinte d’un lyrisme puissant où s’exprime son christianisme. C’est à la Bible qu’il emprunte sa matière préférée : le verset dont il use autant dans sa poésie (Cinq grandes Odes), ses traités philosophico-poétiques (Connaissance de l’Est, Art poétique) que dans son théâtre (Partage du Midi). Œuvres de maturité, la trilogie dramatique : L’Otage — Le Pain dur — Le Père humilié, puis L’Annonce faite à Marie, et enfin Le Soulier de satin, son œuvre capitale, devaient lui apporter une gloire méritée.