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Perrini Les aveux des Templiers Jean de Bonnot histoire religion hérésie moyen âge ordre militaria

(Code: PERRINIAVEUXTEMPLIERSJEANDEBONNTEXTETE)
35,00 EUR
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Perrini Les aveux des Templiers Jean de Bonnot histoire religion hérésie moyen âge ordre militaria

LES AVEUX DES TEMPLIERS

D’après la documentation établie par Boutaric ; Henri de Curzon ; Dubois ; Pierre Dupuy ; Michel Felibien ; Filipucci Giustiniani ; Guibert de Nogent ; Jean de Joinville ; Labbe Lavocat ; Mansuet ; Jules Michelet ; Marion Melville ; Ludovico Antonio Muratori ; Nangis Matthieu Paris ; Saint-Victor ; Dom Vaissette ; Giovanni Villani ;Thomas Walshingham

 

Éditions d’art Jean de Bonnot

Giorgio Perrini

Année 1992 –524 pages – format 13,5x20 – reliure plein cuir éditeur avec garantie d’authenticité – tranche supérieure dorée – tranchefile – signet – reliure signée en bas du dos – quelques illustrations en noir hors-texte –culs-de-lampe – lettrines – pages de garde ornées de motifs argent sur fond noir

 

Thèmes : histoire, moyen âge, religion, hérésie, ordre, militaria

État : bon état, marques sur le 1er plat (rayures éraflures), propre et solide

Particularités : ex-libris

 

Repères historiques

 

L’ordre du Temple est un ordre religieux et militaire issu de la chevalerie chrétienne du Moyen Âge, dont les membres sont appelés les Templiers.

 

Cet ordre fut créé à l'occasion du concile de Troyes (ouvert le 13 janvier 1129), à partir d'une milice appelée les Pauvres Chevaliers du Christ et du Temple de Salomon (du nom du temple de Salomon, que les croisés avaient assimilé à la mosquée al-Aqsa, bâtie sur les vestiges de ce temple). Il œuvra pendant les 12èmeet 13ème siècles à l'accompagnement et à la protection des pèlerins pour Jérusalem, dans le contexte de la guerre sainte et des croisades. Il participa activement aux batailles qui eurent lieu lors des croisades et de la Reconquête ibérique. Afin de mener à bien ses missions et, notamment, d'en assurer le financement, il constitua à travers l'Europe catholique d'Occident et à partir de dons fonciers, un réseau de monastères appelés commanderies, pourvus de nombreux privilèges notamment fiscaux. Cette activité soutenue fit de l'Ordre un interlocuteur financier privilégié des puissances de l'époque, le menant même à effectuer des transactions sans but lucratif avec certains rois, ou à avoir la garde de trésors royaux.

 

Après la perte définitive de la Terre sainte consécutive au siège de Saint-Jean-d'Acre de 1291, l'Ordre fut, en France, victime de la lutte entre la papauté avignonnaise et le roi de France Philippe le Bel. Il fut dissous par le pape français Clément V, premier des sept papes avignonnais, le 22 mars 1312, date à laquelle Clément V fulmina la bulle « Vox in excelso »,officialisant la dissolution de l'ordre du Temple, à la suite d'un procès en hérésie. La fin tragique de l'Ordre en France nourrit maintes spéculations et légendes sur son compte. Ailleurs, les chevaliers templiers ne furent généralement pas condamnés, mais transférés (ainsi que leurs biens) dans d'autres ordres de droit pontifical, ou bien rejoignirent la vie civile.