TITRE : Le jardin des roses
AUTEUR(S) : Abū-Muḥammad Muṣliḥ al-Dīn bin Abdallāh Shīrāzī
ÉDITEUR : Lidis
ANNÉE : 1981
FORMAT : 21,5x31,5
NOMBREDE TOMES : 1
NOMBREDE PAGES : 85
ILLUSTRATIONS : oui, miniatures persanes couleurs hors-texte. Voir détails dans la rubrique « PARTICULRITÉS ». Planches imprimées en 6 couleurs dont un passage à l’or
RELIURE : reliure éditeur (pleine peau fauve dont le plat supérieur est orné d’un décor à l’or 22 carats mosaïqué à la pâte, tranche dorée, pages de garde couleur, tranchefile, sous coffret recouvert et garni de suédine aux teintes assorties à celles de la reliure.
JAQUETTE : non
SIGNET : oui
RHODOÏD : non
ÉTAT : bel état, petites traces sur l’emboitage, propre et solide
PARTICULARITÉS : édition établie sous la direction de Noël Schumann. Texte enrichi de décors originaux tirés d’un bestiaire persan du 13ème siècle et de 5 miniatures extraites d’un manuscrit du début du 17ème siècle. Sur papier Vergé ivoire spécialement fabriqué à la main dans l’antique papeterie Magnant à Pescia (Toscane). La reliure reproduit un original arabe daté du 17èmesiècle conservé à la Bibliothèque nationale de Paris. Édition numérotée, exemplaire n° 627/6000
THÈMES : édition numérotée, littérature ancienne, poésie
SUR LE LIVRE
Un classique de la littérature persane
C’est en 1634, avec la première traduction de Gulistan ou Jardin des Roses du poète Saadi, que la France du 17ème siècle découvrait la littérature persane. La beauté du texte qui mêle agréablement la prose et les vers, la simplicité, la nouveauté, la précision et la grâce du style de Saadi valurent immédiatement à son auteur une renommée exceptionnelle.
Saadi, voyageur infatigable, un conteur incisif
C’est au cours de ses nombreux périples, dont le plus long l’amena jusqu’aux Indes, que Saadi, observateur curieux de la nature humaine, rassembla le matériau de son œuvre. Ses réflexions de voyage mais aussi la philosophie pratique de vie qui découlera de ses expériences, Saadi les exposera sous forme de courtes anecdotes émaillées de maximes et de proverbes, dans lesquels on retrouve – écrit – Barbier de Meynard – « plus d’un trait qui rappelle la finesse d’Horace, la facilité élégante d’Ovide, la verve railleuse de Rabelais, la bonhomie de La Fontaine ».
SUR L’AUTEUR
Abū-Muḥammad Muṣliḥ al-Dīn bin Abdallāh Shīrāzī (en persan : ابومحمد مصلحالدین بن عبدالله شیرازی), mieux connu en Occident sous le nom de Saadi ou Sadi (en persan : سعدی), né à une date incertaine, possiblement vers 1210, et mort probablement en 1291 ou 1292, est l'un des plus grands poètes et conteurs persans.
Il est l'auteur du Golestan (« Jardin de roses »), du Boustan (« Jardin de fruits ») et du Livre des conseils. Il est reconnu pour sa maîtrise de l'écriture et la profondeur de ses idées.
Le Golestan (en persan : گلستان , « Jardin des roses »), transcrit aussi en Gulistan, est un recueil de poèmes et d'histoires écrit parle poète persan Saadi au 13ème siècle. Cette œuvre fut traduite du persan pour la première fois en français en 1634 par le diplomate et consul de France André du Ryer sous le titre Gulistan ou l'Empire des roses.
Le Golestan est une œuvre poétique de la littérature persane, écrite en prose en 1259. C'est une des deux grandes œuvres du poète persan Saadi, considéré comme l'un des plus grands poètes persans médiévaux et grand maître respecté du soufisme. Le Golestan est l'un de ses livres les plus populaires, et s'est avéré très influent dans tout l'Orient. Le Golestan est un recueil de poèmes et d'histoires, présenté comme une collection de roses dans un jardin de roses. Il comprend huit chapitres - comme les huit portes du Paradis. L'ouvrage contient des histoires et des anecdotes personnelles colorées, des aphorismes, des conseils et des réflexions humoristiques ; une anthologie du savoir-vivre et de l'amour.
Le Golestan est largement cité comme source de sagesse. Ainsi l'aphorisme bien connu encore fréquemment répété dans le monde occidental, « d'être triste parce qu'on n'a pas de chaussures jusqu'à ce que l'on rencontre l'homme qui n'a pas de pieds, après quoi j'ai remercié la Providence pour sa générosité envers moi » est tiré du Golestan. Les poèmes sont composés avec précision et perspicacité. Saadi contribua à la création d'une « poésie d'idées » avec la concision de formules mathématiques. Le livre traite pratiquement de tous les problèmes majeurs rencontrés par l'humanité, avec optimisme et subtilité, jusqu'à la satire. Il y a beaucoup de conseils destinés aux princes et aux souverains. Les histoires, en plus de leur côté divertissant et de leur dimension pratique et morale, se concentrent souvent sur la conduite des derviches et contient des enseignements soufis.