LA RÉVOLUTION MILITAIRE NAPOLÉONIENNE
Les manœuvres
Stéphane Béraud
Bernard Giovanangeli éditeur
Année 2008 – broché couverture souple illustrée couleurs –format 16x24 – 351 pages – cartes en noir
Thèmes : militaria, tactiques militaires, Napoléon, 1er Empire, armée
État : bon état, propre et solide
Particularités :1er volet de la trilogie
Présentation
La révolution politique et sociale de 1789 entraîne un bouleversement de l'art de la guerre, qui atteint sa pleine maturité sous Napoléon Ier. L'Empereur opère, en effet, la synthèse entre les théories des penseurs militaires du Siècle des lumières et les premières expériences de guerre des masses menées par les généraux de la République. Il est à l'origine de la guerre moderne. La révolution militaire napoléonienne présente de façon inédite les innovations de la guerre napoléonienne et explique les victoires impériales. Grâce à une approche thématique et cartographique, le lecteur découvre les rouages de la machine de guerre de Napoléon et comprend les ressorts de ses manoeuvres. À travers la correspondance de l'Empereur et les témoignages des combattants, le lecteur participe aussi aux travaux de l'état-major impérial, chevauche avec les aides de camp pour transmettre les ordres, marche au feu avec les grognards.
« Les manœuvres » est le premier volume d'une trilogie qui donne les clefs des différentes composantes de la révolution militaire napoléonienne.
Au sommaire simplifié
► 1èrepartie
● Une guerre continentale : de la concentration des pouvoirs à la concentration des forces
● La projection des forces : « L’Empereur se sert de nos jambes plus que de nos baïonnettes » ; Frapper vite, loin et fort ; Recrutement, renforts et remplacement des pertes
● Les motivations idéologiques : « La logique de l’honneur » ; Le charisme impérial
● La nouvelle donne logistique
► 2ème partie : une guerre combinée
● La coordination des opérations : dans la planification ; dans la manœuvre
● Une organisation modulaire : la genèse de l’armée modulaire ; le corps d’armée en marche et au combat, une « armée en miniature » ; le corps de Lannes à Friedland
● Un commandement déconcentré : une planification centralisée (Napoléon, centre exclusif de planification ; les auxiliaires du commandement, la maison militaire, l’état-major particulier de Napoléon ; les auxiliaires du commandement, l’état-major général et les services administratifs) ; une exécution déconcentrée (le contenu des ordres impériaux ; la transposition des ordres impériaux)
► 3ème partie : une guerre de mouvement
● La surprise stratégique par la déception (mesures de diversion ; mesures de dissimulation ; « la machination d’Austerlitz », un chef-d’œuvre de déception : la dislocation par l’action contre le centre de gravité (action sur le centre de gravité dans la manœuvre sur les arrières, en position centrale)
► Conclusion : le primat de la stratégie opérationnelle ; glossaire d’opératique napoléonienne ; table des cartes ; bibliographie critique