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Tristan et Iseut Union Latine d’Éditions bois Jean Chièze sur Vélin Chiffon crème Renage littérature médiévale

(Code: ULETRISTANISEUT)
150,00 EUR
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Tristan et Iseut Union Latine d’Éditions bois Jean Chièze sur Vélin Chiffon crème Renage littérature médiévale

TRISTAN ET ISEUT

renouvelé d’après les manuscrits de Thomas, des deux Béroul et de la « Folie Tristan » de Berne conférés avec la « Saga » du Frère Robert, avec Eilhart d’Oberg et Gottfried de Strasbourg par Pierre d’Espezel

a été préfacé par Jean Marx

et illustré de bois originaux de Jean Chièze

 

Union Latine d’Éditions à Paris

1ervolume de la Collection Médiévale

Année 1956 – N° 2785/8920 sur Vélin chiffon crème de la papeterie de Renage

Format 19x24 – X + 292 pages – reliure plein cuir avec motifs à froid – tranche supérieure dorée – tranchefile – pages de garde marbrées couleurs - sous chemise cartonnée et emboitage – lettrines – culs-de-lampe

 

Thèmes : littérature médiévale, moyen âge

État : bel état, frottement des coins supérieurs et sur l’emboitage, propre et solide

Particularités : exemplaire numéroté sur Vélin chiffon crème de la papeterie de Renage

 

SUR LE LIVRE

 

Tristan et Iseut est un mythe littéraire médiéval dont les poètes normands, auteurs des premières versions écrites conservées de cette légende, ont situé l'action en Cornouailles, en Irlande et en Bretagne.

 

À l'origine, l'histoire est une tragédie centrée sur l'amour adultère entre le chevalier Tristan (ou Tristram) et la princesse Iseut (ou Iseult, Yseut, Yseult, Isolde,Ysolde). Elle précède la légende arthurienne de Lancelot du Lac et de Guenièvre, qui en est probablement inspirée, et a influencé durablement l'art occidental (peinture, littérature, etc.) depuis qu'elle est apparue au 12èmesiècle. Même si l'histoire a été adaptée et modernisée à plusieurs reprises, la relation et les conflits qui en découlent sont régulièrement repris.

 

Marc envoie Tristan chercher Iseut la Blonde pour lui demander sa main. Mais sur le chemin du retour Tristan et Iseut boivent un philtre d'amour consacré au marié. Tristan et Iseut tombent donc éperdument amoureux mais Iseut doit se marier avec Marc. Un jour, Marc apprend que Tristan et Iseut sont amants et les condamne au bûcher. Mais par un miracle ils en réchappent. Un autre jour, Marc les découvre séparés par une épée et ils font la paix. Tristan accepte de restituer Iseut à Marc et de quitter le pays. Il se marie avec une autre Iseut. Iseut aux Blanches Mains est jalouse de l'amour que son mari porte à Iseut la Blonde. Lorsque Tristan, blessé à mort, appelle Iseut la Blonde à son secours, car elle est la seule capable de le guérir, il convient que le bateau reviendra avec une voile blanche si elle accepte de le secourir. Iseut arrive alors dans un vaisseau à la voile blanche, mais l’épouse de Tristan, de colère et de jalousie, lui dit que la voile est noire. Se croyant abandonné par celle qu’il aime, il se laisse mourir. Iseut la Blonde, apprenant la mort de Tristan, se laisse mourir dans ses bras.

 

SUR JEAN CHIÈZE

Jean André Chièze, né le 18 juillet 1898 à Valence (Drôme), mort le 2 mai 1975 à Guilherand (Ardèche), est un graveur sur bois français.

 

Jean Chièze passe son adolescence à Lyon et découvre, grâce à son maître Henri Focillon, les xylographies primitives qui auront une grande influence sur son œuvre. Devenu professeur de dessin, il enseigne dans plusieurs lycées avant de terminer sa carrière à Saint-Cloud. Cette pérégrination à travers la France lui permet une confrontation renouvelée avec des régions à forte tradition populaire comme la Corse, la Provence, la Bretagne, le Vivarais, etc., dont on retrouve trace dans le choix des œuvres qu'il illustre.

 

Peintre, écrivain et lithographe, c'est surtout avec la gravure sur bois que son art s'exprime le mieux. Art difficile qui demande une grande maîtrise technique dans l'incision au canif, à la gouge ou au burin, ce type de gravure n'admettant ni l'erreur ni le retour en arrière. À cause de ces difficultés techniques, la gravure sur bois a perdu de son importance et Jean Chièze est considéré aujourd'hui comme un de ses derniers grands représentants. Il collabore à la revue Septimanie (Narbonne, lancée en 1923).

 

À partir de 1970, il retourne vivre aux Granges au bord du Rhône, le pays de sa jeunesse ; c'est là qu'il finira sa vie.