TITRE : Les châtiments
AUTEUR(S) : Victor Hugo
ÉDITEUR : Éditions d’Art Jean de Bonnot
COLLECTION : L’œuvre complète de Victor Hugo
ANNÉE : 1976
FORMAT : 14 cm x 20 cm
NOMBRE DE TOMES : 1
NOMBRE DE PAGES : de la page 171 à 196 pour la suite de la correspondance de Victor Hugo suivie de 463 pages (Les Châtiments)
ILLUSTRATIONS : oui, illustrations en noir de l’époque de l’auteur, en frontispice, en bandeaux
RELIURE : superbe reliure éditeur plein cuir de couleur rouge avec motifs à froid sur les plats, dos lisse avec fausse pièce de titre (portrait de l’auteur) et auteur tomaison et titre en caractères dorés, tranche supérieure dorée, tranchefile, pages de garde illustrées couleurs
JAQUETTE : non
SIGNET : oui de couleur rouge
RHODOÏD : non
PARTICULARITÉS : ex-libris
ÉTAT : bon état, ouvrage bien solide pouvant être manipulé sans crainte
THÈMES littérature française, collection littéraire, poésie, politique, Second Empire, Napoléon III
SUR LE LIVRE
Il s’agit du tome 18 de la collection.
Les Châtiments (ou Châtiments., sans article, conformément à l’édition princeps) est un recueil de poèmes satiriques de Victor Hugo, publié en 1853.
À la suite du coup d'État du 2 décembre 1851 qui voit l’arrivée au pouvoir de Louis-Napoléon Bonaparte, Victor Hugo s’est exilé. Ces vers sont, pour le poète, une arme destinée à discréditer et renverser le régime de Napoléon III auquel Victor Hugo voue une fureur vengeresse et un mépris sans bornes.
Victor Hugo a l’habitude de prendre le titre comme fil conducteur de ses recueils (comme pour Les Orientales ou Feuilles d’Automne) et Les Châtiments ne déroge pas à la règle.
Dans une lettre adressée à l'éditeur Pierre-Jules Hetzel, datée du 7 septembre 1852 et dans laquelle il lui annonce la rédaction des Châtiments pour dénoncer le coup d’État de Napoléon III, Victor Hugo écrit : « J'ai pensé qu'il m'était impossible de publier en ce moment un volume de poésie pure. Cela ferait l'effet d'un désarmement, et je suis plus armé et plus combattant que jamais ».
Si Les Châtiments est évidemment une œuvre politique, le recueil n’est pas dépourvu d’éléments occultistes, cosmologiques et métaphysiques, qui la rapprochent des Contemplations qui paraîtront trois ans plus tard.