TITRE : L'irréel
AUTEUR(S) : André Malraux
ÉDITEUR : Éditions NRF Gallimard
COLLECTION : La métamorphose des Dieux, un hymne à la gloire de l'Art
ANNÉE : 1983
FORMAT : 21 cm x 27 cm
NOMBRE DE TOMES : 1
NOMBRE DE PAGES : 297
ILLUSTRATIONS : oui, très nombreuses photographies en noir et blanc, in et hors texte
RELIURE : pleine toile de couleur marron - grenat, tranchefile
JAQUETTE : oui, illustrée couleurs
SIGNET : oui
RHODOÏD : non
ÉTAT : bon état, quelques marques sur la couverture et la jaquette, un coin marqué, ouvrage solide, intérieur très propre
PARTICULARITÉS : tome 2 de la métamorphose des Dieux (chaque tome est indépendant)
THÈMES : histoire, arts
VOIR DANS MES AUTRES ANNONCES UN AUTRE TOME DE LA MÉTAMORPHOSE DES DIEUX CHEZ LE MÊME ÉDITEUR
LE SURNATUREL
SUR LE LIVRE
« La métamorphose des Dieux » est un essai d'André Malraux (1901-1976), publié à Paris chez Gallimard en 1957 (tome I, paru sous ce titre, puis réédité sous le titre le Surnaturel en 1977), en 1974 (tome II, l'Irréel) et en 1976 (tome III, l'Intemporel).
L'art se situe au centre des préoccupations de Malraux, voire de ses aventures: témoin son expédition au temple de Banteay-Srei au Cambodge, en 1923. Pas un de ses romans dont les personnages ne s'interrogent sur la signification de l'art, que l'écrivain questionne, aussi en son nom propre, dans des catalogues d'expositions (Fautrier, 1945; les Trésors de l'Inde, 1960), dans de nombreux articles (revues Commune, Verve), lesquels, rassemblés, donnent naissance à des oeuvres plus vastes, telle la Psychologie de l'art, incluant le Musée imaginaire (1947), la Création artistique (1948), la Monnaie de l'absolu (1949). Servi par une mémoire visuelle exceptionnelle, entretenue dès sa jeunesse par la fréquentation des musées (le musée Guimet, notamment) et par ses voyages, Malraux met sa culture au service d'une doctrine métaphysique de l'art explicitée dans les Voix du silence (1951) qui reprennent les thèmes de la Psychologie avant le testament de la Métamorphose des dieux. La rédaction de cette ultime trilogie est interrompue par les fonctions politiques de Malraux, ministre de l'Information puis des Affaires culturelles du général de Gaulle (1958-1969). Le dernier tome sortira l'année même de sa mort.
L'Irréel. Ni histoire de l'art ni traité d'esthétique, l'Irréel montrera ce qui sépare une oeuvre d'art du monde sensible et la relie à toutes les autres (Préface). À Florence fleurit une civilisation de l'esprit: le héros succède au saint et au prophète (1. ""La Métamorphose du Christ""). S'écartant de l'austère Masaccio, de l'impassible Piero della Francesca (2. ""Le Style sévère chrétien""), Donatello idéalise ses modèles et cherche à susciter l'admiration pour une irréelle beauté (3. ""Donatello""). Les bronzes commandités prolifèrent, exaltant l'image du héros (le Colleoni de Verrocchio) auquel répond la figure féminine de la Vénus de Botticelli (4. ""Florence""). Avec l'exhumation des antiquités romaines, Michel-Ange, Raphaël, héritiers du grand style classique, voient ""l'immortalité sortir de terre"", résurrection qui promet l'avenir à l'art du Vatican. Avec la Renaissance naît le rêve profane de la créature libérée de sa dépendance (5. ""Rome""). A Fontainebleau fleurit le romanesque mythologique: le maniérisme d'un Rosso accrédite le droit à un style individuel, l'art seul légitimant le choix des procédés techniques (6. ""Le Maniérisme""). A Venise triomphe la peinture: les riches palettes de Giorgione, du Titien, contrastant avec l'achromatisme de Léonard de Vinci, créent un univers où éclate la magie de la couleur (7. ""Venise""). L'art de ""l'Irréel"" sonne le triomphe de l'homme; Rembrandt enrichit la fiction picturale par le questionnement métaphysique (autoportraits) et la quête du surnaturel avec la lumière décomposée des Trois Croix (8. ""Rembrandt"").
La Métamorphose des dieux séduit par l'obstination de l'auteur à suivre dans l'histoire de la création artistique, dont il ne cherche pas à supprimer l'""éparpillement temporel"" (M. Foucault), le fil ininterrompu de la transcendance. Mais à ce plaisir s'ajoute celui d'un lecteur convié à regarder les oeuvres d'art comme les voyait un guide inspiré. Le discours métaphysique se métamorphose alors en un des hymnes les plus éloquents à la gloire de l'art mondial jamais écrit en langue française.
SOURCE : http://artsrtlettres.ning.com
On retrouvera au sommaire
1 - la métamorphose du Christ
2 - le style sévère chrétien
3 - Donatello
4 - Florence
5 - Rome
6 - le maniérisme
7 - Venise
8 - Rembrandt
SUR L'AUTEUR
André Malraux, pour l'état civil Georges André Malraux, né le 3novembre1901 dans le 18e arrondissement de Paris et mort le 23novembre1976 à Créteil (Val-de-Marne), marié le 26 octobre 1921 à Clara Goldschmidt, divorcé le 9 juillet 1947, remarié à Riquewihr (Haut Rhin) le 13 mars 1948 avec Marie-Madeleine Lioux, est un écrivain, aventurier, homme politique et intellectuelfrançais.
Essentiellement autodidacte et tenté par l'aventure, André Malraux gagne l'Indochine où il participe à un journal anticolonialiste et est emprisonné en 1923-1924 pour trafic d'antiquités khmères. Revenu en France, il transpose cette aventure dans son roman La Voie royale publié en 1930 et gagne la célébrité avec la parution en 1933 de La Condition humaine, un roman d'aventure et d'engagement qui s'inspire des soubresauts révolutionnaires de la Chine et obtient le Prix Goncourt.
Militant antifasciste, André Malraux combat en 1936-1937 aux côtés des Républicains espagnols. Son engagement le conduit à écrire son roman L'Espoir, publié en décembre 1937, et à en tourner une adaptation filmée Espoir, sierra de Teruel en 1938. Il rejoint la Résistance en mars 1944 et participe aux combats lors de la Libération de la France. Après la guerre, il s’attache à la personne du général de Gaulle, joue un rôle politique au RPF, et devient, après le retour au pouvoir du général de Gaulle, ministre d'État, ministre de la Culture de 1959 à 1969.
Il écrit alors de nombreux ouvrages sur l'art comme Le Musée imaginaire ou Les Voix du silence (1951) et prononce des oraisons funèbres mémorables comme lors du transfert des cendres de Jean Moulin au Panthéon le 19 décembre 1964. En 1996, pour le 20e anniversaire de sa mort survenue le 23 novembre 1976, ce sont les cendres de Malraux qui sont à leur tour transférées au Panthéon.
SOURCE : Wikipédia
André Malraux l'irréel la métamorphose des dieux NRF Gallimard arts maniérisme peinture
05/05/2015