TITRE : Architectures de France à travers les croquis d’Albert Laprade
AUTEUR(S) :Présentation de Pierre de Largarde
ÉDITEUR : éditions Berger-Levrault
ANNÉE : 1980
FORMAT : oblong 30 cm x 24 cm
NOMBRE DE TOMES : 1
NOMBRE DE PAGES : 413
ILLUSTRATIONS : très nombreux croquis en noir (355 planches contenant plusieurs milliers de croquis)
RELIURE : pleine toile éditeur de couleur blanche, tranchefile
JAQUETTE : oui,illustrée
SIGNET : non
RHODOÏD : non
ÉTAT : bon état, jaquette en état d’usage
THÈMES : régionalisme, architecture, patrimoine, bâtiments, édifices
SUR LE LIVRE
On trouvera de très nombreux croquis des régions suivantes
Nord – Picardie ; Normandie ; Bretagne ; Maine– Anjou ; Orléanais – Touraine ; Champagne ; Alsace–Lorraine ; Bourgogne ; Franche-Comté ; Poitou-Charentes ; Berry – Nivernais– Bourbonnais ; Auvergne – Limousin ; Savoie – Dauphiné ; Lyonnais ; Provence ; Languedoc-Roussillon ; Aquitaine ; Pyrénées
Albert Laprade, né à Buzançais le 29 novembre 1883 (Indre) et mort à Paris le 9 mai 1978, est un architecte français.
L’œuvre d’Albert Laprade, bien que considérable,est surtout connue du public par la publication de ses carnets de croquis et par le majestueux palais de la Porte Dorée, ancien musée des Colonies construit pour l’Exposition coloniale de 1931 à Paris. Son parcours atypique, qui le conduit à travailler d’abord comme collaborateur d’Henri Prost dans un Maroc dominé par la figure de Lyautey, puis pour la clientèle fortunée et souvent extravagante du premier quart du 20ème siècle en France, avant d’acquérir une vraie notoriété en tant que créateur de jardins modernes à l’Exposition des arts décoratifs de Paris en 1925. Viendront ensuite les grands projets industriels et monumentaux de la maturité : usines, barrages, centrales électriques, siège de journal, ambassade, pavillons d’exposition…
Son attention au génie du lieu, son souci de rationalité, sa pensée socialement orientée, une stricte éducation classique (il est un compagnon d’étude de Jean Giraudoux au lycée de Châteauroux), dispensent Laprade de recourir à la provocation esthétique pour s’imposer. Chez lui pas de grands gestes, mais des architectures qui parlent, qui sous-tendent tantôt une culture, une civilisation, à l’exemple de ses réalisations marocaines – la nouvelle ville indigène de Casablanca (1916), la résidence générale de Rabat (1918) –, tantôt un usage, à l’instar du garage Citroën de la rue Marbeuf (1929), traité comme un théâtre d’automobiles ouvert sur la rue, ou encore une volonté d’intégration à la nature, et c’est alors le puissant barrage de Génissiat (1939).
Après la Seconde Guerre mondiale, Laprade prend acte du changement qualitatif qui s’opère dans le monde de la construction ; il illustre et défend à travers des milliers de dessins le patrimoine non monumental, celui des rues et des espaces publics, celui qui confère du caractère à un village, à une ville. Il laisse de nombreux écrits en faveur de l’éthique professionnelle, du rapprochement des architectes et des ingénieurs,de la prise en compte des aspirations du public…
Source : cité-architecture