TITRE : Candide ou l’optimisme
AUTEUR(S) : Voltaire (François-Marie Arouet)
ÉDITEUR : Éditions Rombaldi
ANNÉE : 1939
FORMAT : 15 cm x 19,5 cm
NOMBRE DE TOMES : 1
NOMBRE DE PAGES : 182
ILLUSTRATIONS : oui, 5 illustrations couleurs hors-texte de Berthommé Saint-André de type érotique ou curiosa
RELIURE : demi-reliure à coins, pages de garde marbrées couleurs, tranche supérieure dorée, tranchefile
JAQUETTE : non
SIGNET : oui
RHODOÏD : non
PARTICULARITÉS : sur Vergé de Voiron, ex n°289
ÉTAT : bel état, très propre, frottements de reliure au niveau du dos, ouvrage bien solide pouvant être manipulé sans crainte
THÈMES : littérature, philosophie,érotisme, curiosa, contes
SUR LE LIVRE
Candide ou l'Optimisme est un conte philosophique de Voltaire paru à Genève en janvier 1759. Il a été réédité vingt fois du vivant de l’auteur, ce qui en fait l'un des plus grands succès littéraires français. Seulement un mois après sa parution, six mille exemplaires avaient été vendus. Ce nombre est considérable pour l'époque.
Prétendument traduit du docteur Ralph (qui, en réalité, n'est que le pseudonyme utilisé par Voltaire), avec les «additions qu'on a trouvées dans la poche du docteur», cette œuvre, ironique dès les premières lignes, ne laisse aucun doute sur l’origine de l’auteur, qui ne pouvait qu'être du parti des philosophes.
Candide est également un récit de formation, récit d'un voyage qui transformera son héros éponyme en philosophe, un Télémaque d'un genre nouveau.
SUR L’ILLUSTRATEUR
Louis Berthommé Saint-André, né le 4 février 1905 à Barbery (Oise), et mort le 1 octobre 1977 à Paris, est un peintre, lithographe et illustrateur français.
Il passe sa petite enfance à Saintes, et entre comme élève architecte chez Georges Naud, responsable des monuments historiques de la Charente Inférieure (devenue Charente-Maritime) puis, en 1921, il est l'élève de Fernand Cormon et de Jean-Paul Laurens à l'École des Beaux-Arts de Paris.
Médaille d'argent au Salon des artistes français où il expose de 1924 à 1929, il obtient aussi une bourse du gouvernement de l'Algérie.
Il est lauréat du Prix Abd-el-Tif en 1925 et est alors le plus jeune pensionnaire de la villa à Alger. Ami de Jean Launois, outre ses portraits reconnus, il peint Alger et la Kasbah. Ses études de femmes rappellent celles d'Eugène Delacroix, mais si son inspiration lumineuse est due au soleil algérien, sa touche est plus cézannienne que purement orientaliste. Il repart d'Algérie en 1928, pour y revenir en 1931.
Auteur de nombreuses illustrations et affiches, il peint notamment, outre ses toiles algériennes, des paysages de Haute-Provence, et d'Île-de-France. Il est considéré comme le plus moderniste des peintres Abd-el-Tif de sa génération. Il a dessiné des illustrations érotiques pour des œuvres de Paul Verlaine, Guillaume Apollinaire, Charles Baudelaire, Denis Diderot, Voltaire, Alfred de Musset, Jean-Louis Miège, etc.
Comme André Hambourg, il entre dans la Résistance, et collabore à « Vaincre ».Il voyage en Afrique subsaharienne en 1970, au Sénégal comme coopérant artistique. Il meurt subitement à son domicile parisien le 1 octobre 1977.