TITRE : Œuvres en prose
AUTEUR(S) : Charles Péguy
ÉDITEUR : NRF Gallimard
COLLECTION : Bibliothèque de la Pléiade, 122ème volume de la collection
ANNÉE : 1962
FORMAT : 10,5 cm x 17 cm
NOMBRE DE TOMES : 1
NOMBRE DE PAGES : XXXII + 1646
ILLUSTRATIONS : sans
RELIURE : pleine peau de couleur marron, filets dorés sur le dos avec pièce de titre et tomaison, pages de garde couleur, tranchefile, tranche supérieure couleur
JAQUETTE : non
SIGNET : oui (2)
RHODOÏD : oui
PARTICULARITÉS : couvre la période 1909-1914 ; sous cartonnage d’emboitage
ÉTAT : bon état, anciennes petites pliures à l’angle supérieur des pages 1187 à 1210, propre et solide
THÈMES : collection littéraire, romans, littérature
SUR LE LIVRE
Si la philosophie cartésienne fut une dénonciation du désordre et si la philosophie bergsonienne a commencé par une dénonciation du tout fait, la pensée de Péguy (1873-1914) fut peut-être avant tout une dénonciation de l’angélisme ou d’un certain kantisme, aux mains si pures qu’il n’en a plus. Demains. Il n’y a qu’une histoire (« singulière,unique, une histoire extraordinaire, invraisemblable, impossible : arrivée »), celle d’un Dieu qui paria sur l’homme au point de risquer son être dans un visage humain. « Quand l’homme manque Dieu, Dieu manque l’homme. » Il y a ce risque, ce risque infini. Aussi est-ce dans le temps que l’homme qui se perd se trouve, s’il ne dégrade pas le mystique en politique. (J. F.)
Avant-propos, chronologie, notes, bibliographie et index par Marcel Péguy.
Période des «Cahiers de la Quinzaine» de la onzième à la quinzième et dernière série(1909-1914).
Ce volume rassemble les œuvres de la maturité intellectuelle, de juillet 1909 à août 1914. Une bibliographie et un index général viennent parachever l'ensemble.
Péguy, tourmenté par un amour interdit, découvre que le réel est
la «variabilité même». Très certainement, pour Péguy, le style répond aussi à une intention métaphysique.
On retrouvera
● À nos amis, à nos abonnés
● Nous sommes des vaincus
● Clio, dialogue de l’histoire et de l’âme païenne
● Véronique, dialogue de l’histoire et de l’âme charnelle
● Notre jeunesse
● Victor-Marie, Comte Hugo
● Les amis des cahiers
● Œuvres choisies de Charles Péguy (1900-1910)
● Il me plait
● Un nouveau théologien M.Fernand Laudet
● L’argent
● L’argent suite
● Note sur M. Bergson et la philosophie bergsonienne
● Note conjointe sur Victor Hugo
● Note conjointe sur M.Descartes et la philosophie cartésienne
● Bibliographie ; Index des noms cités
Charles Pierre Péguy, né le 7 janvier 1873 à Orléans (Loiret) et mort pour la France le 5 septembre 1914 à Villeroy (Seine-et-Marne), est un écrivain, poète, essayiste et officier de réserve français. Il est également connu sous les noms de plume de Pierre Deloire et Pierre Baudouin.
Son œuvre, multiple, comprend des mystères d'inspiration médiévale en vers libres, comme Le Porche du Mystère de la deuxième vertu (1912), et des recueils de poèmes en vers réguliers, comme La Tapisserie de Notre-Dame (1913), d'inspiration mystique, et évoquant notamment Jeanne d'Arc, un symbole de l'héroïsme des temps sombres, auquel il reste toute sa vie profondément attaché.
C'est aussi un intellectuel engagé : après avoir été militant socialiste libertaire, anticlérical, puis dreyfusard au cours de ses études, il se rapproche à partir de 1908 du catholicisme et du nationalisme ; il reste connu pour sa poésie et ses essais, notamment Notre Jeunesse (1910) ou L'Argent (1913), où il exprime ses préoccupations sociales et son rejet de l'âge moderne, où toutes les antiques vertus se sont altérées.
Le noyau central et incandescent de toute son œuvre réside dans une profonde foi chrétienne qui ne se satisfaisait pas des conventions sociales de son époque.