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Charles Rollier éditions Ides et Calendes Pierre Courthion peinture expressionisme Suisse

(Code: CHAR1105)
45,00 EUR
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Charles Rollier éditions Ides et Calendes Pierre Courthion peinture expressionisme Suisse

TITRE : Charles Rollier

 

AUTEUR(S) : Pierre Courthion avec une interview de Jean Leymarie et un texte de Jeanlouis Cornuz

ÉDITEUR : Éditions Ides et Calendes à Neuchâtel

ANNÉE : 1969

 

FORMAT : 24 cm x 26 cm

NOMBRE DE TOMES : 1

NOMBRE DE PAGES : 143

 

ILLUSTRATIONS : oui, très riche et abondante iconographie en couleurs in et hors texte, contrecollées, dessins, 82 illustrations dont 24 hors texte en couleurs, 3 manuscrits de l’artiste et un portrait Gustaf Bolin

 

RELIURE : reliure pleine toile de couleur écru, titre en creux de couleur rouge sur le 1er plat et le dos, tranchefile,

JAQUETTE : oui, illustrée couleurs

SIGNET : non

RHODOÏD : non

 

ÉTAT : très bon état, pages bien fraiches, édition sur papier épais de qualité

 

PARTICULARITÉS : peu courant

 

THÈMES : livre illustré, arts, peinture, monographie

 

 

SUR LE LIVRE 

Extraordinaire monographie de Charles Rollier.

 

SUR L’ARTISTE

 

Charles Rollier est un artiste-peintre né à Milan (Italie) en 1912 et mort à Genève (Suisse) en 1968.

 

Charles Rollier naît à Milan en 1912, d’une famille d'industriels milanais de confession protestante Vaudois du Piémont (membres de l'Église vaudoise). Sa formation artistique commence en 1930 à l’Académie des beaux-arts de Brera. Au printemps 1934, Rollier fuit l’Italie fasciste et s’installe à Bâle, en Suisse, où il rencontre Georg Schmidt, conservateur du Kunsthaus de Bâle qui lui présente des peintres bâlois, dont Coghuf (Ernst Stocker, de son vrai nom).

 

Entre 1938 et 1940, il vient à Paris et se lie d’amitié avec le peintre Gustav Bolin qu’il rejoindra, en 1940, à Mirmande dans la Drôme (France) fuyant l’occupation allemande. Il y rencontre notamment le peintre Alexandre Garbell (dit Sacha) avec lequel il gardera contact.

 

En 1941, pressé par son père qui craint les hostilités de la guerre, il retourne en Suisse et s’établit à Genève. Dans les cafés de la Vieille-Ville fréquentés par les artistes et les intellectuels vivant à Genève, il se lie avec Alberto Giacometti et Roger Montandon. C’est dans un de ces cafés, La Clémence, qu’il présentera à Giacometti Annette Arm qui deviendra la femme de ce dernier en 1943. Rollier épouse Alice Vincent avec laquelle il ne restera marié que deux ans, de 1942 à 1945.

 

En 1946, la galerie Georges Moos organise sa première exposition à Genève, aux côtés d’Arnold d’Alrti. Malgré la vente difficile, il reçoit la reconnaissance de certains artistes reconnus, tels que Tristan Tzara ou Constant Rey-Millet, et rencontre à cette occasion le critique d’art Pierre Courthion qui deviendra un grand ami et admirateur. Il repart à Paris au mois de mai, y fréquente Montparnasse, Saint-Germain-des-Prés et leurs cafés (Les Deux Magots, Le Flore, Le Dôme) où il retrouve Montandon, Giacometti, Tzara, Bolin et Garbell. Il y fait aussi la connaissance de peintres de ce qu’on appelle la nouvelle École de Paris, en particulier Jean Bazaine, Charles Lapicque et Nicolas de Staël, dont il deviendra très proche. Le 5 octobre 1946, Rollier épouse Gisèle Bachmann. Il suit de près le travail de l’artiste Pierre Tal Coat dont il s’intéresse à la démarche d’un certain « retour à l’humain » par l’art préhistorique.

 

Dès 1948, Rollier prend part au Salon de Mai à Paris et ce pour trois années consécutives. Jusqu’en 1952 il vit entre Genève et Paris où il s’installe à la rue d’Alesia, et passe ses étés à Torre Pellice (Piémont) dans la maison de famille. À Paris, il fréquente Courthion, et de Staël, fait la rencontre de Hans Hartung, de Raoul Dufy, du sculpteur Nino Franchina, du peintre Marie Raymond et exposera notamment à la galerie du Siècle et au Helmhaus (Zurich) pour la Kunstlergemeinschaft « Réveil ». Il se consacre à l’étude de la philosophie de Karl Jasper, de la phénoménologie de Husserl et de la culture byzantine.

 

En 1952, Rollier se retire définitivement à Genève avec sa femme et ses deux enfants. Il installe son atelier non loin de son logement à Chêne-Bourg. C’est là qu’il produira la majeure partie de son œuvre. Il participe à de nombreuses expositions (galerie Moos, galerie Krugier, galerie Benador et Musée d’art et d’histoire à Genève, galerie Benos, galerie Palette et Kunsthaus à Zürich, Kunsthalle de Berne, galleria del Naviglio à Milan, galerie l’Entracte et Musée des beaux-arts à Lausanne, Musée des beaux-arts de Neuchâtel, Kunstmuseum de Winterthour, Tate Gallery de Londres, Biennale de Venise, Palazzo della Promontrice à Turin mais aussi en Allemagne, au Danemark et au Japon) et montre un intérêt grandissant pour diverses traditions religieuses et philosophiques telles que la pensée Zen, le bouddhisme, le soufisme, le shaktisme, le mysticisme romantique d'Hölderlin, les mystiques chéritiens, le néoplatonisme, et pour les traditions artistiques orientales telles que les arts indiens et chinois (Lobue 1984 ; 1985).

 

Dès 1955, Rollier trouve son propre langage pictural, original et inclassable. Il réalise l’affiche consacrée à l’Art suisse au XXe siècle, dans le cadre de l’exposition nationale de 1964 où figurent trois de ses toiles. Il est considéré comme un des artistes les plus significatifs du développement des arts suisses depuis le début du siècle. Sa production s’interrompt brusquement le 15 mai 1968 où il meurt d’une crise cardiaque après avoir lu la sentence alors qu'il était chef du jury en Cour d’assises au Palais de justice de Genève.

 

Source : Wikipédia

 

 

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26/02/2015