TITRE : Les cent nouvelles nouvelles du roi Louis XI
AUTEUR(S) : présentées par Maurice Rat et abondamment historiées par André Hubert
ÉDITEUR : Union latines d’Éditions, imprimé sur les presses de Draeger frères maîtres imprimeurs à Montrouge
ANNÉE : 1956
FORMAT : 19 cm x 24 cm
NOMBRE DE TOMES : 2
NOMBRE DE PAGES : voir détail ci-dessous
ILLUSTRATIONS : oui, couleurs, lettrines,culs-de-lampe, vignettes couleurs de type curiosa ou érotiques en marge de texte, les dessins d’André Hubert ont été exécutés à la main par Pierre Crampe
RELIURE : reliure éditeur Vélin ivoire, tranche supérieure dorée, dos lisse avec titre, tranchefile, sous étui cartonné assorti aux pages de garde
JAQUETTE : non
SIGNET : non
RHODOÏD : non
PARTICULARITÉS: tirage à 2500 exemplaires, tirage sur Vélin crème de la papeterie de Renage, exemplaire 1481
ÉTAT : très bel état, petits frottements sur les étuis, petit marquage de la coiffe supérieure du tome 1
THÈMES : littérature,édition numérotée, curiosa, érotisme, nouvelles, contes
SUR LES LIVRES
Les Cent Nouvelles nouvelles, dites du roi Louis XI, recueil de contes, composés de 1456 à 1461 à la cour du duc de Bourgogne Philippe le Bon, pendant le séjour que fit au château de Genappe en Brabant le dauphin Louis, fils de Charles VII, et qui inaugure une longue tradition du conte français avec Marguerite de Navarre, Bonaventure des Périers, Béroalde de Verville et Brantôme.
Pour distraire les ennuis de l'exil du dauphin, chaque seigneur à son tour faisait un joyeux récit ; dans l'édition publiée en 1486 par Vérard, les Nouvelles portent les noms de ceux qui les contèrent, et celles qui sont attribuées à Monseigneur, sans autre désignation, appartiennent, dit l'éditeur, au dauphin lui-même. Un secrétaire, ajoute la tradition, recueillit et rédigea ces histoires qui égayaient la cour de Bourgogne s'accorde, en effet, à reconnaître aux Cent nouvelles nouvelles un auteur unique, qui recueillit sans doute ses matériaux dans les réunions de Genappe, mais qui donna au livre sa forme et son style. À n'en pas douter, cet auteur est Antoine de La Sale, à qui l'on doit encore « Les quinze joyes du mariage » et « l'Histoire du petit Jehan de Saintré ». Il demeurait à Genappe, et son nom figure dans le recueil même, où se trouvent d'ailleurs les formes de pensée et de style particulières à ses autres ouvrages.
Il s’agit du texte publié en 1486 par Antoine Vérard (il avait publié Le Décaméron de Boccace un an plus tôt) qui est repris dans cette belle édition.
Le 1er volume regroupe les nouvelles de I à XLII.
Le 2nd volume regroupe les nouvelles de XLIII à C.