TITRE : Mémoires du Chancelier Prince de Bülow
AUTEUR(S) : Prince de Bülow, traduction d’Henri Bloch et de Paul Roques
ÉDITEUR : Éditions de la Librairie Plon à Paris
ANNÉE : 1931
FORMAT : 13 cm x 21 cm
NOMBRE DE TOMES : 4
NOMBRE DE PAGES : voir détail ci-dessous
ILLUSTRATIONS : oui, gravures hors-texte
RELIURE : pleine toile de couleur écrue, tranchefile, pièce de titre sur le dos, pages de garde marbrées couleurs,
JAQUETTE : sans
SIGNET : sans
RHODOÏD : sans
PARTICULARITÉS : les couvertures d’origine ont été conservées
ÉTAT : bon état, quelques rousseurs, ouvrages bien solides
THÈMES : histoire, mémoires, récits, politique, Allemagne, empire allemand, Prusse, diplomatie, Guillaume II, Bismarck
DÉTAIL DES LIVRES
TOME 1 : 1897-1902
Le Secrétariat d’État des Affaires Étrangères et les premières années de Chancellerie
16 gravures hors-texte – 494 pages
TOME 2 : 1902-1909
Du renouvellement de la Triplice jusqu’à sa démission de Chancelier
16 gravures hors-texte – 525 pages
TOME 3 : 1909-1919
La Grande Guerre et la Débâcle
16 gravures hors-texte – 346 pages
TOME 4 : 1849-1896
Sa jeunesse et sa carrière de diplomate
20 gravures hors-texte – 527 pages
REPÈRES
Bernhard Heinrich Martin Karl von Bülow (né le 3 mai 1849 à Klein Flottbek - mort le 28 octobre 1929 à Rome) est un homme d'État allemand ayant occupé plusieurs postes politiques.
Issu d'une longue tradition familiale au service de l'État, Bernhard von Bülow est le fils d'un diplomate et d'une fille de grand négociant. Il grandit au cœur des événements politiques de son temps. Son père étant au service du Danemark, il voit de très près les dissensions nationalistes entre Danois et Allemands qui conduisent à la guerre des Duchés de 1864.
Secrétaire d'État aux Affaires étrangères (1897-1900), chancelier d'empire (1900-1909), il remporta les élections de 1907 grâce à la formation d'un bloc unissant les conservateurs et les libéraux contre les sociaux-démocrates. Il tenta de s'opposer au rapprochement de la Grande-Bretagne avec la France alliée à la Russie en mettant à profit la défaite de cette dernière dans la guerre russo-japonaise (1905), mais il ne put éviter l'isolement de l'Allemagne à la conférence d'Algésiras (1906). Cependant, il réussit en 1909 à faire reconnaître à la Russie l'annexion de la Bosnie-Herzégovine par l'Autriche. Ayant perdu la confiance de Guillaume II et le soutien des conservateurs, il dut démissionner en 1909.