TITRE : Porcelaine de Paris 1770-1850
AUTEUR(S) Régine de Plinval de Guillebon
ÉDITEUR : Éditions Vilo Paris, Office du Livre
ANNÉE : 1972
FORMAT : 25 cm x 28 cm
NOMBRE DE TOMES : 1
NOMBRE DE PAGES : 350
ILLUSTRATIONS : oui, 250 illustrations dont 29 en couleurs contrecollées. Un catalogue répertoriant plus de 220 marques dont plusieurs jusque-là inédites
RELIURE : pleine toile de couleur bleue avec titre auteur éditeur en caractères dorés sur le dos, tranchefile
JAQUETTE : oui, illustrée couleurs
SIGNET : non
RHODOÏD : non
ÉTAT : bon état, plusieurs dépelliculages au niveau de la jaquette, intérieur propre (taches en marge inférieure sur les 7 dernières pages), ouvrage solide pouvant être manipulé sans crainte
THÈMES : livre illustré, arts décoratifs, industries, manufactures
SUR LE LIVRE
La définition de la porcelaine de Paris au 18ème siècle est simple : porcelaine de pâte dure à la fois fabriquée et décorée dans des manufactures sises à Paris.
Elle devient plus complexe au 19ème siècle. On peut alors la définir ainsi : porcelaine de pâte dure, en général décorée à Paris bien que n’y étant pas toujours fabrique, et provenant soit de manufactures ayant au moins une adresse officielle à Paris, soit de magasins situés à Paris.
Dès la fin du 17ème siècle des manufactures de porcelaine s’étaient établies aux environs de Paris. Mais elles fabriquaient uniquement des objets de pâte tendre, le kaolin n’étant pas encore découvert en Europe.
C’est à Strasbourg que fonctionna la première manufacture française de porcelaine dure. Elle fut créée au début du 18ème siècle et encore faut-il préciser quel le kaolin utilisé provenait d’Allemagne. Après quelques essais faits en France avec du kaolin trouvé dans la région d’Alençon, les premières manufactures importantes de porcelaine de pâte dure furent établies à la suite de la découverte des gisements limousins en 1769.
L’apparition des manufactures de porcelaine dure s’insère dans le cadre de l’immigration – temporaire ou définitive – de nombreux artisans venus de l’est, soit de France, soit de l’étranger.
Nous retrouvons en effet à Paris des noms d’origine allemande : Hannong, dont la famille était originaire de Maestricht ; Russinger, d’abord sculpteur à Höchst, avait rue Fontaine-au-Roi une manufacture de porcelaine allemande ; Nast baqyut eb Styrie ; Sihl « Modeleur palatin » était originaire de Lammsheim, et la dynastie des Clauss avait pour origine la petite ville de Traben, près de Trèves.
D’autres manufactures avaient leurs origines en deçà du Rhin : les parents de Marc Schoelcher cultuvaient leurs terres près de Colmar ; Lassia, amis d’enfance et âme damnée de Pierre-Antoine Hannong, était strasbourgeois.
Bien entendu, il y eut aussi de nombreux porcelainiers parisiens, et tous aimaient à se retrouver dans le quartier de la Courtille où les cabaretiers, eux aussi venus de l’est, accueillaient leurs compatriotes.
On retrouvera au sommaire
LE XVIIIème SIÈCLE
1 – généralités (privilèges, lutte contre la manufacture royale de Sèvres ; les manufactures à Paris entre 1770 et 1800 ; le financement ; les ouvriers)
2 – la technique
3 – la production et l’évolution du style (les formes ; le décor)
LE XIXème SIÈCLE
1 – généralités (les manufactures et ateliers de décoration entre 1800 et 1850 ; le financement ; les ouvriers)
2 – les expositions industrielles et commerciales
3 – la technique
4 – la production et l’évolution du style (les formes ; le décor)
5 – les biscuits
HISTORIQUE DES MANUFACTURES
1 – manufactures privilégiées
2 – manufactures et ateliers de décoration
LE COMMERCE
LES INFLUENCES
RÉPERTOIRES DES MARQUES
SOURCES
BIBLIOGRAPHIE SOMMAIRE
INDEX
SUR L’AUTEUR
L’auteur a commencé ses recherches pour la préparation de sa thèse de l’École du Louvres, soutenue en 1956 sous le titre « la manufacture de porcelaine du Faubourg Saint-Denis, dite du comte d’Artois 1772-1834 ».
Chargée de mission au Musée National des Thermes de Cluny, puis au Musée National de céramique de Sèvres, documentaliste eu Centre de documentation muséographique UNESCO, elle n’a cessé de se spécialiser dans l’étude des porcelaines de Paris.
22/12/2014
Porcelaine de Paris 1770-1850 Régine de Plinval de Guillebon éditions Vilo Office du Livre 1972 arts décoratifs manufactures