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Roger Toulouse La confiante solitude Jean-Louis Derenne

(Code: DERENNEROGERTOULOUSE)
35,00 EUR
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Roger Toulouse La confiante solitude Jean-Louis Derenne

TITRE : Roger Toulouse peintre ; la confiante solitude

AUTEUR(S) : Jean-Louis Derenne

ÉDITEUR : Domenico Casciello

ANNÉE : 1991

FORMAT : 17 cm x 24 cm

NOMBRE DE TOMES : 1

NOMBRE DE PAGES : 166

ILLUSTRATIONS : oui, un cahier central, couleurs et en noir (photographies ; reproductions d’œuvres)

RELIURE : cartonnée,tranchefile

JAQUETTE : oui,illustrée

SIGNET : non

RHODOÏD : non

ÉTAT : bon état, petites marques sur la jaquette, propre et solide

PARTICULARITÉS : envoi de l’auteur à Christopher Cunningham ; envoi de Roger Toulouse àChristopher et Béatrice. Bilingue (français – anglais)

THÈMES : arts, peinture, biographie

 

SUR LE LIVRE

 

C’est Max Jacob, alors retiré à Saint-Benoît-sur-Loire, près d’Orléans dans le Loiret, qui découvre Roger Toulouse en 1937.

Moins de six mois plus tard, il présente ce jeune peintre inconnu de dix-neuf ans à Picasso et son marchand D.H. Kahnweiler. Aussitôt sous contrat avec la Galerie de Beaune, à Paris, Roger Toulouse voit toute sa production acquise par la grande prêtresse de la « Génération perdue », l’écrivain américain Gertrude Stein.

Après la Libération, le peintre orléanais devient l’un des abonnés du Salon de Mai ; il participe aux plus grandes manifestations artistiques du moment,  « Art et Résistance », au Musée des Arts Modernes, à Paris ; « Rétrospective de l’École de Paris », à Berne …), tandis que plusieurs de ses œuvres entrent dans de grands musées internationaux (Montréal, Baltimore, Philadelphie…) et de nombreuses collections (Chrysler, Arden…).

Illustrateur privilégié des poètes de « L’École de Rochefort », fondateur des « Amis de Max Jacob », graveur, sculpteur, Roger Toulouse devait rapidement quitter l’agitation parisienne pour vivre à Orléans. Il n’a cessé depuis lors de produire une œuvre abondante, qui lui a valu de figurer dans plus d’une centaine d’expositions et de travailler pour plusieurs grandes galeries françaises et étrangères.

De ses débuts surréalisants à l’actuelle – et très dépouillée– « période blanche », Roger Toulouse a toujours voulu témoigner des interrogations du temps. Doué d’une parfaite maîtrise technique et fort de l’incessant renouvellement de son inspiration, il a bâti, en marge des modes et des chapelles artistiques, une œuvre forte et originale hantée parla constance de ses  préoccupations métaphysiques.



Roger Alphonse Robert Toulouse, né le 19 février 1918 à Orléans où il est mort le 11 septembre 1994, est un peintre et sculpteur français, également poète et illustrateur.

 

Le peintre

Après avoir obtenu de nombreux prix de l'École des beaux-arts d'Orléans, Roger Toulouse s'orienta d'abord vers la peinture et, en 1937, exposait dans sa ville une quinzaine de toiles chez un marchand de couleurs. La chance lui sourit puisqu'elles furent remarquées par le poète Max Jacob qui le mit en contact avec ses amis peintres. En 1939, il expose au 11ème Salon des surindépendants à Paris.

 

Roger Toulouse, peintre au style expressionniste puissant et coloré, a exposé dans de nombreuses villes françaises, ainsi qu'à Tokyo, Wichita, New York, Québec, Berne. Sa manière de peindre n'a cessé d'évoluer au fil des années, le portant de plus en plus vers l'abstraction et incluant aussi, à partir de 1949, une nouvelle dimension mystique et philosophique.

 

Roger Toulouse est mort en 1994 à Orléans d'une leucémie déclarée en 1977. Il est inhumé au Grand Cimetière à Orléans.

 

Le Sculpteur

À partir de 1970, Roger Toulouse s'est beaucoup adonné à la sculpture, assemblant des plaques de métal martelé dans des formes figuratives, mais là également, comme en peinture, il évoluera de plus en plus vers l'abstraction. Dans ces années, plusieurs commandes lui viendront des collectivités territoriales du Loiret pour des sculptures de grande taille. En 1980, il cherchera également une autre voie en produisant des sculptures de bois noirci.

 

L’illustrateur

Roger Toulouse, poète lui-même et ami des poètes, n'hésitait jamais à mettre son talent à leur service. C'est ainsi que l'on retrouve ses dessins dans des revues, sur de nombreuses pages de garde, et qu'il participa à l'illustration de recueils pour Max Jacob et pour les poètes de Rochefort qu'il avait rejoint en 1941 : René Guy Cadou, Marcel Béalu, Luc Bérimont, Jean Rousselot, Tristan Maya, Claude Morgan.