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Traces de la Grande Guerre (les vestiges oubliés de la mer du nord à la Suisse) JS Cartier

(Code: CARTIERTRACESGRANDEGUERRE)
45,00 EUR
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Traces de la Grande Guerre (les vestiges oubliés de la mer du nord à la Suisse) JS Cartier

TITRE : Traces de la Grande Guerre (les vestiges oubliés de la mer du nord à la Suisse)

AUTEUR(S) : J.S. Cartier, préface de Jean Rouaud

ÉDITEUR : Éditions Marval et le Ministère des Anciens Combattants et Victimes de Guerre

ANNÉE : 1994

FORMAT : 24 cm x 32 cm

NOMBREDE TOMES : 1

NOMBREDE PAGES : non paginé

ILLUSTRATIONS : oui, photographies en noir de l’auteur

RELIURE : reliure pleine toile de couleur gris anthracite, pages de garde couleur, tranchefile

JAQUETTE : oui, rempliée et illustrée

SIGNET : non

RHODOÏD : non

PARTICULARITES: 1er tome de la série ; le 2nd tome est consacré l’Alsace, la Lorraine et la Champagne-Ardennes ; édition bilingue (français – anglais)

ÉTAT : très bon état, propre et solide

THÈMES : arts, histoire, militaria, photographies, première guerre mondiale, WWI

 

SUR LE LIVRE 

 

« Aujourd’hui ce jeune homme à l’âge de mon fils et je sais qui il est. C’était un cousin mort aux Éparges au début de la guerre qui comme beaucoup de jeunes paysans avait été envoyé en première ligne après une brève période d’instruction. Presque aussitôt, un éclat d’obus lui avait arraché le ventre. Le portrait est resté au mur, mais le silence est tombé sur les générations suivantes. De cette mort personne ne pouvait faire le deuil, comme si elle ne relevait pas de l’humain. Il habitait une planète interdite, semée de cratères noirs qui le condamnaient à une solitude infinie.

J.S. Cartier est de ceux qui ne supportent pas cette solitude, qui s’acharnent à enlever le secret. Sa femme Anna et lui ont arpenté ces terres maudites où l’homme s’est assassiné lui-même. Ils ont su retrouver les cicatrices du sol, les photographier, attentifs aux échos lointains d’une douleur oubliée. Et moi aujourd’hui il me semble reconnaître ces champs bizarrement alvéolés, ces tours silencieux sur les parois desquels pendent la chevelure des racines, les yeux morts des casemates.

C’est le paysage que dans son cadre sombre scrutait le regard du portrait, le regard du jeune homme qui allait mourir. »

Pierrette Fleutiaux

 

Les photographies de J.S. Cartier ont été publiées dans le Monde ; Zoom ; Libération ; L’Express ; Life ; The New York Times ; The London Times ; Art in America ; American Photographier, etc…

Ses œuvres sont souvent exposées et figurent dans les collections permanentes du Metropolitan Museum of Art, du Brooklyn Museum, de la Bibliothèque Nationale et dans des collections publiques et privées.

 

L’auteur a photographié, de 1985 à 1993, plus de 350 sites répartis sur tout le front occidental de la Grande Guerre, en Belgique, Nord-Pas-de-Calais, Picardie, Champagne-Ardennes, Lorraine et Alsace.