ŒUVRES DE JEAN JAURÈS
Textes rassemblés, présentés et annotés par Max Bonnafous (ancien élève de l’École Normale Supérieure ; Agrégé de philosophie ; chargé de cours à la Faculté des lettres de Bordeaux)
Éditions Histoire et Politique (rééimpression des éditions Rieder)
9 tomes
Année 1995
Reliure éditeur skyvertex de couleur bordeaux – pages de garde illustrées de la reproduction en fac-similé de l’écriture de Jean Jaurès sur fonds bordeaux) –tranchefile – signet – format 16x24 – sans illustrations
Thèmes : collection littéraire, histoire, politique, société, socialisme, première guerre mondiale
État : bon état, propre et solide
Particularités : complet de ses 9 tomes ; tirage limité à 3000 exemplaires
Repères biographiques
Jean Jaurès, né le 3 septembre 1859 à Castres (Tarn) et mort assassiné le 31 juillet 1914 à Paris, est un homme politique français.
Issu d'une famille de la petite bourgeoisie castraise, il grandit à Castres, sa ville natale, où il passe son enfance et sa jeunesse, puis il étudie à l'École normale supérieure et obtient l'agrégation de philosophie.
Il commence une carrière politique comme républicain. En 1885, benjamin de la Chambre des députés, il siège au centre-gauche parmi les républicains « opportunistes », favorables à Jules Ferry. Battu lors des législatives de 1889 puis réélu comme socialiste indépendant lors de celles de 1893, il soutient la grande grève des mineurs de Carmaux, s'oppose aux « lois scélérates » et dénonce la collusion d'intérêts économiques avec la politique et la presse. Il prend la défense du capitaine Dreyfus, participe à la fondation du Parti socialiste français en1902, puis fonde et dirige le quotidien l'Humanité.
En 1905, il est un des rédacteurs de la loi de séparation des Églises et de l'État. La même année, il participe à la création de la Section française de l'Internationale ouvrière (SFIO), dont il est l'un des acteurs principaux, unifiant ainsi le mouvement socialiste français. Ses positions réformistes lui valent toutefois l'opposition d'une partie de la gauche révolutionnaire.
Il consacre les dernières années de sa vie à tenter d'empêcher le déclenchement de la Première Guerre mondiale, se liant aux autres partis de l'Internationale ouvrière et faisant planer la menace de grève générale au niveau européen. Ces positions pacifistes lui valent d'être assassiné par le nationaliste Raoul Villain à la veille du conflit. Cette mort contribue paradoxalement au ralliement des socialistes à l'Union sacrée.
En 1924, sa dépouille est transférée au Panthéon.
► Tome 1
420 pages
Pour la paix : les alliances européennes (1887-1903)
► Tome 2
476 pages
Pour la paix : la paix menacée (1903-1906)
► Tome 3
429 pages
Études socialistes : 1888-1897
► Tome 4
463 pages
L’armée nouvelle
► Tome 5
424 pages
Pour la paix : le guêpier marocain 1906-1908)
► Tome 6
432 pages
Études socialistes : 1897-1901
► Tome 7
441 pages
Pour la paix : Europe incertaine – 1908-1911
► Tome 8
296 pages
De la réalité du monde sensible
► Tome 9
405 pages
Pour la paix : au bord de l’abîme – 1912-1914